Daniel Cohn-Bendit doit en être tout frétillant, le livre « Tous à poil ! », destiné aux petits de 5-6 ans est numéro 1 dans la catégorie album jeunesse sur Amazon. On y voit des personnages, adultes et enfants, nus ou en train de se déshabiller.
Bruno Beschizza, le secrétaire national de l’UMP a eu, au sujet de la critique de Copé qui s’insurgeait dudit ouvrage, des propos intéressants et qui sonnent familièrement à nos oreilles : « Quand le gouvernement n’a que l’invective, la diabolisation, et le procès en fascisme en réponse à des questions légitimes soulevées par Jean-François Copé, c’est qu’il est à poil sur le fond ».
Les commentaires sur le site sont dithyrambiques, et nombreux sont ceux qui s’enthousiasment sur le modernisme du livre, condamnant « l’esprit tordu » de ceux qui trouvent les dessins un peu trop réalistes pour être anodins. L’un des commentateurs estime même qu’ils ne sont pas vulgaires. Il est vrai que montrer le sexe d’une maîtresse d’école, qu’ils vont immédiatement associer à la leur, à des gamins de cinq ans n’a rien de vulgaire.
Une enseignante se réjouit même par avance d’avoir trouvé le prochain livre qu’elle fera étudier en classe avec ses élèves. Un nudiste, quant à lui, se déclare choqué par des dessins qu’il juge trop caricaturaux – dessinés par un adulte ayant une vision d’adulte – pour être tout-à-fait honnêtes.
Il est vrai que montrer des zizis qui s’agitent et des poils pubiens foisonnants à des gamins aussi petits est la priorité absolue, avant même sûrement de leur apprendre à lire.
Plusieurs mettent en balance la violence des images télévisuelles pour justifier les bienfaits de ces représentations. On pourra s’étonner de ce parallèle qui leur sort spontanément de l’esprit, quand le problème n’est pas tant de montrer des personnages nus que d’occulter le danger potentiel à banaliser le déshabillage d’un adulte en présence d’un petit enfant trop confiant pour qui, du coup, la situation serait perçue comme parfaitement normale. Un enfant n’a pas les mêmes repères qu’un adulte. Comme on apprend aux tout-petits à ne pas suivre des gens qui leur proposerait des bonbons, on leur apprend aussi à dénoncer des adultes qui prétendraient leur faire des attouchements. C’est la base de la prévention.
Sans cette mise en garde instinctive par les parents et les adultes référents, l’enfant n’a pas les moyens de savoir ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. De toute façon, l’enfant sait parfaitement ce qu’il a entre les jambes. A partir de là, quel est l’intérêt de lui montrer le sexe d’un homme adulte ou celui d’une vieille femme ? A quoi cela peut-il lui servir de savoir qu’un homme a un zizi plus grand que le sien avec des poils ?
Les images montrent des personnes ayant autorité (la maîtresse, le policier) perdre toute crédibilité aux yeux des enfants.
Le dessin représentant les voisins en train de se déshabiller montre une petite fille rousse qui entend rester habillée et se tient en position fœtale devant les adultes qui aimeraient la voir nue et semblent se moquer d’elle, et l’ostraciser comme si elle était anormale. Imaginons un enfant qui regarderait cette image et soit confronté ensuite à un adulte pervers, ne pensera-t-il pas alors qu’il est normal que l’adulte se déshabille devant et lui demande d’en faire autant ? Et qu’il le touche aussi ? Et puis quoi d’autre encore ?
D’ailleurs, sur l’un des dessins on voit que des adultes courent derrière les enfants. Cohn-Bendit a sûrement mis 5 étoiles sur Amazon…
Une fois que les petits de maternelle se seront bien habitués à l’idée que des adultes puissent se mettre nus devant eux (peut-être faut-il rappeler que les enfants de 5 ans n’ont pas les mêmes références que les adultes et sont très loin de conceptualiser comme eux), ils seront prêts à aborder la lecture ô combien enrichissante de la Vilaine Lulu d’Yves Saint-Laurent, où on voit des tout-petits ligotés, dénudés, torturés…
D’ailleurs ces dessins restent encore trop abstraits. Pour rendre une idée plus juste de la nudité, il serait sans doute plus judicieux de leur montrer des revues pornographiques avec des vraies personnes et des vrais pubis, afin qu’ils se fassent une idée encore plus précise de la chose. On n’est jamais trop éducatif.
Caroline Alamachère
après la chanson le film
NON au film TOMBOY à l’école !
Depuis des mois vous descendez dans la rue pour dire NON à l’idéologie du Genre. Face aux mensonges et au mépris du gouvernement, l’heure est venue de vous mobiliser à nouveau. Cette fois, c’est en votre propre nom qu’il faut agir !
Faites cesser la diffusion du film « Tomboy » dans les écoles. Envoyez un carton rouge à Vincent Peillon ! Ensemble nous submergerons son bureau !
On Ne Lâche Rien ! Jamais ! Jamais !
Carton Rouge au Ministre de l’Éducation nationale
NON au film TOMBOY à l’école !
Monsieur le Ministre, C’est avec indignation que j’ai appris la diffusion du film Tomboy aux élèves de CE2, CM1 et CM2, dans le cadre du programme « École et cinéma » soutenu par votre ministère et celui de la Culture. Alors que le cahier des charges de ce programme est de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité », ce film est très loin de ces objectifs puisqu’il relate les expériences transsexuelles et les premiers ébats homosexuels d’une petite fille nommée Laure. La réalisatrice Cécile Sciamma a confié à TV5-Monde (13.9.2011) qu’elle voulait réaliser un film militant à l’école de l’idéologie du genre et ainsi « toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques ». A la Berlinade 2011, Tomboy a remporté le Prix du jury aux Teddy Awards qui récompense les films traitant de sujets LGBT. Cela correspond à une approbation enthousiaste du lobby homosexuel. L’école n’est pas et ne doit pas être un chantier de prosélytisme pour le lobby LGBT ni pour la diffusion de l’idéologie du genre. Les parents — et non l’Etat — sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Je vous demande le retrait immédiat du film Tomboy du programme « École et cinéma ». Signature :
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