Sous la plume de Cyrano, nous pouvons lire le lundi 13 avril au sujet de la commémoration de Charles Martel, excellente idée s’il en est :
« L’intérêt surtout, treize siècles plus tard, sera également d’expliquer qu’il y a bien évidemment une continuité entre la bataille de Poitiers et l’offensive islamiste qui se déroule sous nos yeux. »
Continuité : Cyrano ne croit pas si bien dire ! Il est très clair que la France actuelle, par le travail de sape de nos gouvernants dhimis, prend soin d’effacer tout ce qui a trait à Charles Martel et à la bataille de Poitiers. Mais plus encore, soyons bien certains que les islamistes, eux, non seulement connaissent très bien Charles Martel, mais de plus veulent reprendre la bataille là où elle s’était arrêtée, et devenir définitivement victorieux.
J’en veux pour preuve une rencontre que j’ai faite il y a dix ans au salon du livre de Paris. Me promenant de livres en livres avec une amie, un stand venant de Montmorillon, qui vendait du papier et des plumes, nous a soudain attirées. Il était tenu par des Arabes, l’un d’eux, avec une djellaba glissant ostensiblement sur une poitrine velue (je me suis toujours demandé pourquoi ces misogynes n’ont pas plus de tenue devant des femmes), avec cette marque sur le front qui se forme avec l’habitude de frotter le tapis de prière et dont les musulmans sont fiers, l’air à la fois exalté et pas très dans son assiette, assis sur une chaise, psalmodiait dans un coin tandis que l’autre dessinait. Sans perdre le premier de vue, nous nous sommes approchées du dessinateur. Sans doute pour lui nous aurions dû être dans notre cuisine à laver laborieusement les carreaux agenouillées par terre, ou au moins dûment accompagnées par nos maris, marams, tuteurs, frères ou fils !… Car il n’était pas très aimable et nous a montré quelques plumes, presque à regret.
Soudain, se redressant, il m’a apostrophée et demandé si je savais ce qu’était Montmorillon. Sur ma réponse négative, et le psalmodieur en djellaba s’étant rapproché de nous et opinant largement du chef en bombant le torse et levant le poing, il s’est lancé dans la tirade suivante :
« Je suis installé à Montmorillon. Montmorillon, c’est un village près de Poitiers, ça veut dire Mont des Maures. C’est le point où les Arabes ont été arrêtés par Charles Martel lors de la bataille de Poitiers. Eh bien vous voyez, nous reviendrons, et cette fois là nous irons plus loin que Montmorillon, nous balaierons Charles Martel, nous vaincrons, soyez en sûres. Oui, nous vous vaincrons. Et nous prendrons toute la France, toute l’Europe, vous verrez, vous verrez ! Nous serons vos chefs et vous devrez obéir, et vous convertir, avec l’aide d’Allah.»
Sidérée, je me préparai à lui répondre du tac au tac, autant que me le permettait ce coup de massue reçu. Mais mon amie, d’origine pied noir et dont la famille avait dû quitter précipitamment l’Algérie en abandonnant tout, se mit à me pincer très fort le bras, et profita de ma stupéfaction pour me faire taire et me tirer plus loin. Des souvenirs d’enfance traumatisants lui remontaient certainement à la mémoire. Je finis par la suivre en râlant et je lui dis qu’il y avait certainement des policiers dans ce salon et que j’allais de ce pas les prévenir de la rencontre que nous venions de faire. Elle m’éclata de rire au nez et me le déconseilla, sur le ton de celle qui a déjà vécu cela et sait définitivement et amèrement à quoi s’en tenir : « Et tu crois qu’ils vont t’écouter ? Que cela va les intéresser ? Tu rêves ! » En effet il est permis de penser que la police, ou ce qui tenait lieu de police dans ce salon du livre, sans doute aurait noté nos noms comme ceux de vilaines islamophobes et racistes qui se permettent de critiquer l’islam, cette belle religion.
Nous venions donc de croiser des descendants des vaincus de Charles Martel, vindicatifs, vengeurs et sûrs d’eux, déterminés à reprendre le combat là où ils avaient dû l’abandonner. Loin d’ignorer Charles Martel, ils entretenaient son souvenir pour mieux revenir, cette fois en vainqueurs.
Ce calligraphe pourrait bien être un certain Ker Adili, d’origine égyptienne, basé à Montmorillon, qui hante les salons du livre.http://www.mairie-bayeux.fr/fileadmin/datas/images/salon_du_livre/salon_du_livre_2010/Ker_Eddin_Adili.pdf
Il se présente sur internet comme ayant appris la calligraphie, dès l’âge de 5 ans dans une mosquée. Et qu’a -t-il appris d’autre dans cette mosquée ?…A-t-il aussi appris le coran par coeur ?…Un autre lien dit qu’il a appris le coran auprès de son père : son père était-il l’imam de la mosquée ?…
La calligraphie arabe est paraît-il faite avant tout pour transmettre le coran de manière esthétique. Ces clients qui se pressent autour de Ker Adili dans ses divers ateliers, à Montmorillon et dans les salons du livre et autres, savent-ils ce qui se cache sous l’air affable qu’on lui prête à tort ? Ces mères de famille bien comme il faut qui emmènent leurs enfants bien coiffés et bien propres sur eux aux cours de ce calligraphe, savent-elles que les calligraphies présentées, qu’ils ou elles admirent naïvement sans savoir les lire, sont peut-être les sourates les plus sanguinaires du coran, prescrivant de les tuer, eux, les mécréants, qui sont des « égarés » méritant le courroux implacable d’Allah ?…On ne se méfiera jamais assez des calligraphes. Mais Ker Adili, ce futur guerrier, cet ennemi qui complote contre nous, est subventionné par le ministère de la culture !…
J’ai depuis essayé de me documenter sur la bataille de Poitiers, rien de ce que j’ai lu ne la place à Montmorillon. Mais j’ai trouvé ceci : « en 732, les Arabes envahissaient la région avant d’être arrêtés à Vouillé par Charles Martel. Vaincus, ils se replièrent mais une troupe resta sur Montmorillon où elle s’établit. Leur chef, un petit seigneur Maure, fit construire un « château » en bois sur la motte castrale, face à l’église qu’il s’était empressé de faire raser mais de vieux documents établissent formellement l’existence de ce premier sanctuaire. Le nom de la ville viendrait de cet épisode : Mons(Mont)Maurillio(petit chef Maure). »
http://www.tourisme-montmorillon.fr/histoire.php
Le bougre vendeur de plumes avait raison ! Ce qu’il a dit sur Montmorillon est donc exact. Il avait bien fouillé notre histoire, pour l’utiliser contre nous. Les musulmans font de la mémoire de cette bataille un tremplin pour une nouvelle conquête. Un instrument de propagande, en fait. Ils cultivent la rancoeur et se préparent à la fois sournoisement et ostensiblement à profiter de toutes nos erreurs, toutes nos lâchetés, toutes nos incohérences, nos pertes de mémoire, pour à terme nous dominer.
C’est pourquoi nous sommes vraiment trop c…, trop couards, d’occulter sciemment cette grande bataille. Comme si nous devions oublier aussi les grandes batailles menées victorieusement contre les nazis et leur occupation lors de la dernière guerre. En fait, cet oubli volontaire de notre histoire n’est qu’une nouvelle facette de la collusion entre nos hommes et femmes politiques déjà soumis, déjà vaincus et ceux qui entreprennent notre conquête.
Charles Martel, reviens, vite ! On a vraiment besoin de toi ici.
Sophie Durand