• La tirade de Don Diègue
    (revue et corrigée)

    Ôllande ! Ô désespoir, Ô stupide énarchie
    N’avons-nous tant voté que pour cette infamie ?
    Et ne sommes-nous blanchis à tant et tant œuvrer
    Que pour voir en dix mois fleurir tant d’insuccès  ?
    Nos cœurs qu’avec ardeur faisons battre " français  "
    Nos cœurs sont las de vous et de tous vos compères.
    Blessés, trahis, usés, l’ambiance est délétère;
    Une affaire survient et fait tout exploser.
    Ô cruel souvenir d’une gloire passée !
    Oeuvre de tant d’Histoire décimée le 6 mai
    Nouvelle hiérarchie fatale à nos espoirs,
    Précipice abyssal où nous allons tous choir.
    Faut-il, par votre faute, voir ce pays crever
    Et souffrir sans un mot ou souffrir de dégoût  ?
    Hollande ! Il est grand temps de redonner à tout,
    Un peu plus de rigueur, ainsi qu’un vrai projet.
    Président, la fonction n’admet point tous vos à peu près.
    Et les faux pas nombreux que vous accumulez
    Les erreurs, les mensonges et cette  suffisance
    Font déborder la coupe de notre patience.
    Le moment est venu où tout peut basculer
    Évite la débâcle, sauvegarde la  paix.
    Va, quitte l’Elysée, en voiture ou en train
    Et laisse le pouvoir en de meilleures mains.

    P.c.c. Pierre Corneille

    MES PREUVES, MES MENSONGES

    Moi président de la République, je vous le dis,

    Bachar al-Assad, le tigre de papier, doit être puni.

    Mes Preuves, Mes Mensonges.

    Moi président de la République, je suis obamaphile

    Tous ses mots et ses paroles sont d’évangile

    Mes Preuves, Mes mensonges.

    *

    Mes documents déclassifiés sont mes preuves.

    Il n’y a rien dedans, c’est pas mon oeuvre

    Mes preuves, Mes Mensonges.

    68% de Français ne me veulent pas me suivre

    Disent même que je suis un bateau ivre.

    Mes preuves, Mes mensonges.

    *

    J’ai humilié la France, je me suis humilié,

    Diantre, j’attends ce rapport onusien  vicié,

    Mes preuves, Mes Mensonges.

    J’avoue, nous n’avons pu démontrer nos preuves,

    Mais, nous ne sommes pas des pleutres

    Mes preuves, Mes mensonges.

    *

    Vaille que vaille, il faut attaquer la Syrie,

    Tout ceci dépend de notre survie

    Mes preuves, Mes Mensonges

    Tout vient du Qatar, nous n’allons investir aucun euro

    Rassurez-vous, petite bande de cocos

    Mes Preuves, Mes mensonges


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  •  

    La Marine chinoise entre dans la danse en Méditerranée

    Selon le site Telegrafist.org , l’armée populaire chinoise vient d’envoyer un navire de guerre au large de la Syrie et ce navire ne sera pas le dernier.

    " le navire de guerre chinois est en phase de traverser le canal de Suez via  la mer Rouge et il va très bientôt se déployer vers la Méditerranée pour appareiller longeant les côtes israéliennes et libanaises vers la Syrie, signale le site.

    Une source chinoise a tenu à assurer que l’envoi de ce bâtiment ne suit aucun objectif de guerre, et ne vise pas à intervenir dans des actions militaires. « Il s’agit uniquement d’une mission de supervision des déplacement des navires américains et russes dans cette zone extrêmement explosive », a dit cette source. Assurant que d’autres navires de guerre seront aussi expédiés en Méditerranée.

    Jeudi, trois bâtiments de guerre russes dotés de missiles de croisière se sont dirigés vers l’est de la Méditerranée. Alors que 5 navires de guerre US et un porte avion américains y sont déjà déployés.

    Almanar

    http://www.nationspresse.info/un-navire-de-debarquement-chinois-avec-1-000-marins-en-route-pour-la-syrie/

    "La patrie est une réalité sociale concrète", par Julien FREUND

    by Stéphane GAUDIN

     

    Crédit photo : Stéphane Gaudin

    Crédit photo : Stéphane Gaudin

    On a beau ironiser sur le concept de patrie et concevoir l'humanité sur le mode anarchique et abstrait comme composée uniquement d'individus isolés aspirant à une seule liberté personnelle, il n'empêche que la patrie est une réalité sociale concrète, introduisant l'homogénéité et le sens de la collaboration entre les hommes. 

    Elle est même une des sources essentielles du dynamisme collectif, de la stabilité et de la continuité d'une unité politique dans le temps. Sans elle, il n'y a ni puissance ni grandeur ni gloire, mais non plus de solidarité entre ceux qui vivent sur un même territoire. On ne saurait donc dire avec Voltaire, à l'article Patrie de son Dictionnaire philosophique que "souhaiter la grandeur de son pays, c'est souhaiter du mal à ses voisins". 

    En effet, si le patriotisme est un sentiment normal de l'être humain au même titre que la piété familiale, tout homme raisonnable comprend aisément que l'étranger puisse éprouver le même sentiment. Pas plus que l'on ne saurait conclure de la persistance de crimes passionnels à l'inanité de l'amour, on ne saurait prendre prétexte de certains abus du chauvinisme pour dénigrer le patriotisme. Il est même une forme de la justice morale. C'est avec raison qu'Auguste Comte a vu dans la patrie la médiation entre la forme la plus immédiate du groupement, la famille et la forme le plus universelle de la collectivité, l'humanité. Elle a pour raison le particularisme qui est inhérent au politique. Dans la mesure où la patrie cesse d'être une réalité vivante, la société se délabre non pas comme le croient les uns au profit de la liberté de l'individu ni non plus comme le croient d'autres à celui de l'humanité ; une collectivité politique qui n'est plus une patrie pour ses membres cesse d'être défendue pour tomber plus ou moins rapidement sous la dépendance d'une autre unité politique. 

    Là où il n'y a pas de patrie, les mercenaires ou l'étranger deviennent les maîtres. Sans doute devons-nous notre patrie au hasard de la naissance, mais il s'agit d'un hasard qui nous délivre d'autres. 

    Julien Freund



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    Les députés syriens appellent la France à ne "pas soutenir les terroristes"

    Le président du Parlement syrien, Jihad Lahham.
    © Capture d'écran FRANCE 24

    Comme ils l’avaient fait pour le Parlement britannique, les députés syriens ont envoyé une missive à leurs homologues français les invitant à s’opposer à une intervention armée en Syrie. FRANCE 24 a rencontré le président du Parlement syrien.

    Par Lucy FIELDER / Selim EL MEDDEB , envoyés spéciaux à Damas (vidéo)
    FRANCE 24  (texte)
     

    Alors que l’Assemblée nationale débat mercredi 4 septembre d’une éventuelle intervention militaire en Syrie, les députés syriens ont adressé une lettre ouverte à leurs homologues français. Le but de cette missive est de tenter de convaincre les élus français de s’opposer à une telle action, défendue par le président François Hollande.

    Selim El-Meddeb et Lucy Fielder, envoyés spéciaux de FRANCE 24 à Damas, ont pu rencontrer Jihad Lahham, le président du Conseil du peuple syrien. Ce dernier explique que par cette lettre destiné aux parlementaires, il entend rappeler que Syriens et Français doivent lutter contre un ennemi commun : al-Qaïda. "Attaquer la Syrie reviendrait à soutenir les terroristes et contribuer à les renforcer. La France ne peut pas participer à une telle agression", estime-t-il.

    "La Syrie, dernier État laïque du Moyen-Orient"

    Jihad Lahham a perdu son père en 1980, lors de l’insurrection des Frères musulmans

    contre Hafez al-Assad. Son frère a été tué il y a six mois par des djihadistes, selon lui. La défense de la laïcité est un des arguments-clés de son plaidoyer à destination des parlementaires français. "La Syrie est le dernier État laïque du Moyen-Orient. Elle combat le terrorisme aujourd’hui, mais elle l’a aussi affronté, dans les années 1970, quand elle faisait face aux Frères musulmans", poursuit-il.

    Réitérant les menaces déjà prononcées par plusieurs ministres syriens et par le président Bachar al-Assad lui-même, Jihad Lahham soutient aux journalistes de FRANCE 24 que la Syrie était prête à riposter contre toute attaque. Il met également en garde contre la régionalisation du conflit. "Les guerres localisées commencent par de petites batailles. Puis elles deviennent régionales et peuvent devenir mondiales", explique-t-il. Avant de s’interroger : "L’Amérique peut bien commencer une guerre mais saura-t-elle la finir ?".

    En France, pas de vote mais un débat

    Enfin, Jihad Lahham lance une invitation à venir visiter la Syrie aux députés français. Mieux : il se fait fort de les convaincre que le gouvernement syrien n’est en rien responsable de l’attaque chimiqueprésumée du 21 août dernier.

    Le président du Conseil du peuple syrien avait déjà envoyé une lettre similaire aux députés britanniques le 29 août à la veille du vote prévu à la Chambre des communes et qui s’est soldé parun refus de participer à l’intervention. En France, malgré la polémique, il ne devrait pas y avoir de vote des parlementaires mais un simple débat : le président, chef des armées, est le seul décisionnaire sur cette question.

     

     

    Une intervention militaire en Syrie risque de provoquer une guerre au Proche-Orient et la propagation de l'extrémisme, a déclaré lundi le président syrien Bachar el-Assad dans une interview au journal français Le Figaro.

    "Le Moyen-Orient est un baril de poudre, et le feu s'en approche aujourd'hui. Il ne faut pas seulement parler de la riposte syrienne, mais bien de ce qui pourrait se produire après la première frappe. Or personne ne peut savoir ce qui se passera. Tout le monde perdra le contrôle de la situation lorsque le baril de poudre explosera. Le chaos et l'extrémisme se répandront. Le risque d'une guerre régionale existe", a indiqué M.Assad à la question de savoir quelle serait la riposte de Damas en cas de frappes militaires contre la Syrie.

    La situation en Syrie s'est aggravée suite à une annonce, faite le 21 août par certains médias hostiles au président Bachar el-Assad, de l'emploi d'armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes près de Damas. Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat.

    La Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) affirme que cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts. Des pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU.



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    La gauche et la guerre

    Publié le 1/09/2013

    Une perspective historique sur les liens passionnels que la gauche entretient avec la guerre.

    Un article de Jean-Baptiste Noé.

     

    Rafale Mali 2013

    S’il fait bombarder la Syrie, François Hollande entre ainsi en guerre contre un deuxième pays depuis un peu plus d’un an d’exercice du pouvoir. C’est un fait assez rare dans l’histoire moderne de la France, fait qui témoigne des liens passionnels que la gauche entretient avec la guerre.

    Depuis la Révolution française, la gauche est belliciste, et la droite pacifiste. C’est la gauche révolutionnaire qui entre en guerre contre la Prusse et l’Autriche le 20 avril 1792, alors même que les monarchistes y sont opposés, au nom du pacte de familles. La guerre se fait non pas pour des motifs stratégiques ou de conquêtes, mais pour des raisons idéelles : il s’agit de renverser les tyrans et d’établir des républiques sœurs. L’armée est alors un réservoir de républicains, et c’est parmi les soldats que s’édifie le creuset républicain, qui permet quelques semaines plus tard de renverser la monarchie, puis d’affermir la république.

    Après les défaites napoléoniennes, la gauche reste nostalgique de la grande France, et une part essentielle du programme républicain consiste à vouloir récupérer les territoires perdus de l’autre côté du Rhin. Les rois de France doivent alors souffler le chaud et le froid : rester pacifistes pour ne pas heurter leurs soutiens monarchistes, tenter quelques combats pour montrer de la bonne volonté à l’aile gauche. C’est ainsi que Charles X se risque à une expédition en Grèce en 1828, où il fait débarquer 15 000 hommes en Morée. Il s’agit alors de libérer la Grèce de la domination ottomane, de protéger un peuple chrétien contre l’oppression des musulmans. L’intervention ne fut possible que parce que l’opinion des monarchistes a changé, et que ceux-ci sont désormais favorables à une intervention, comme les républicains. C’est le début d’un tournant, qui peut ensuite justifier l’intervention à Alger en 1830, pour punir le dey qui a maltraité un diplomate français, et pour sécuriser la Méditerranée. Charles X crut contenter les républicains lorsqu’Alger fut pris le 5 juillet. Cela n’empêcha pas lesdits républicains de le renverser à la fin du même mois. La politique intérieure a toujours pris le pas sur la politique extérieure.

    Sous Louis-Philippe, les républicains n’ont cessé de témoigner de leur pensée belliciste, voulant absolument récupérer la rive gauche du Rhin. Mais ce groupe reste encore très minoritaire et, pour assurer son élection et son référendum, Louis-Napoléon Bonaparte doit faire campagne sur l’idée que « L’Empire, c’est la paix ». Il s’est ensuite risqué à quelques interventions extérieures : Italie, Crimée, Indochine, où les pertes furent importantes, mais la victoire assurée. Au Mexique, les pertes furent faibles, mais la défaite désastreuse. L’expédition fut pourtant menée avec l’aval des républicains, qu’il pensait ainsi pouvoir contenter.

    Ce sont les mêmes républicains qui ont œuvré pour l’entrée en guerre contre la Prusse en 1870, contre la volonté impériale. Napoléon III, fatigué et malade, et vivant sous l’ombre glorieuse de son oncle victorieux, s’est laissé convaincre. La Chambre des députés, beaucoup plus libres après les réformes constitutionnelles des années 1865-1869, lui ayant forcée la main. On sait quel désastre ce fut. Malgré lui, l’Empereur mena une guerre qu’il ne voulait pas, et il la perdit.

    Les républicains au pouvoir ne cessèrent de vivifier le mythe de la revanche. L’école était leur usine, qui devait fabriquer de solides et sincères républicains, prêts à se faire abattre, et à verser leur sang dans la guerre future contre l’Allemagne. En ce sens, l’école de Jules Ferry réussit parfaitement, en sont pour preuves les interminables monuments aux morts de nos communes. Ces enfants de l’école laïque et républicaine ont accompli jusqu’au bout leur devoir. Ce n’est que lorsque le socialisme a pris le monopole de la gauche, et a chassé les républicains vers la droite, dans un mouvement dextrogyre bien connu, que la gauche s’est montrée beaucoup plus hésitante sur les questions de guerre. Mais entre le discours et la réalité, le fossé est allé en se creusant. Léon Blum dit ne pas intervenir en Espagne en 1936, mais il fait passer du matériel et des armes aux révolutionnaires espagnols. Guy Mollet et François Mitterrand témoignent d’une main de fer dans les questions coloniales, notamment en Algérie. La colonisation, cette grande idée de la gauche généreuse et émancipatrice des peuples, trouvera son terme avec la droite au pouvoir. Il a fallu le courage du Général de Gaulle pour arrêter l’occupation coloniale en Afrique, d’abord avec l’Afrique noire en 1960, puis avec l’Algérie en 1962. Le Général de Gaulle a lui-même défini sa politique coloniale en ces termes : « La décolonisation est notre intérêt, donc c’est notre politique. » Le principe réaliste l’emporte sur le principe idéologique.

    Jusqu’en 1991, la France n’intervient pas à l’extérieur, Guerre froide oblige. Dès que le mur est tombé, alors les interventions ne cessent de se multiplier : Golfe, Yougoslavie, Serbie, Kosovo, Afrique, Afghanistan, Libye, Sahara. Depuis 1991, la France est continuellement en guerre, et ses troupes sont en opération extérieure sans interruption. Jamais nous n’avons plus connu la guerre que depuis la fin de la Guerre froide.

    Or ces guerres sont menées non pas pour des raisons réalistes et stratégiques, mais pour des causes humanitaires. L’armée est déployée pour défendre les populations ou la démocratie, au nom du droit d’ingérence, ou bien au nom des peuples libres à libérer les peuples asservis. Nous avons ainsi face à nous un panorama des plus intéressants : les idéalistes sont des faucons et les réalistes des colombes. C’est au nom de l’idéal de la démocratie que la guerre est menée, et c’est au nom d’une réalité dangereuse et complexe que l’on cherche à faire taire les armes. Le vecteur de la guerre ne se trouve pas dans les marchands de canons ou le capitalisme, comme a tenté de le faire croire l’historiographie marxiste, mais dans la propagation de l’idée faite action. Nous en revenons ainsi toujours à cette constatation : l’idéologie a besoin de la guerre pour survivre



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    Incapable de faire le ménage chez lui , môssieur voudrait mettre de l'ordre chez les autres

    Il n'est pas capable de faire régner la sécurité à Marseille, et il veut envoyer des missiles à Damas" ! Voilà d'une phrase comment Marine le Pen et sa garde rapprochée résument la situation, largement évoquée hier lors du bureau politique de rentrée du FN, qui s'est réuni au siège du parti à Nanterre. Le propos est éminemment populiste, diront certains : la guerre civile en Syrie est une réalité, sans rapport avec nos problèmes d'insécurité, mais l'argument va faire mouche dans les couches populaires, étranglées par les méfaits de la crise.

    Ce que dit Marine le Pen sur la Syrie

    "Nous n'avons pas varié depuis le premier jour, nous sommes contre une intervention", explique la patronne du Front National, "François Hollande est parti dans une gigue politique, un coup il attaque les islamistes au Mali, un coup il les soutient en Syrie, il devient inquiétant".

    Marine le Pen n'a pas été reçue par Jean-Marc Ayrault hier

    Elle ne dirige pas de groupe parlementaire, elle qui a pourtant pesé l'an dernier près de 18% à la présidentielle. La présidente du Front national accuse du coup les leaders du PS et de l'UMP de faire une rentrée politique délirante : "Ce sont des carnassiers qui se dévorent entre eux, dit-elle. Valls-Taubira-Ayrault, Copé-Fillon-Sarkozy, ils donnent une image déplorable de la vie politique transformées en  petit théâtre des ambitions". A défaut d'être consultée à Matignon, Marine le Pen affirme que le FN est en ordre de marche pour les municipales, qu'il est uni et qu'il a un chef incontesté. Ironie de l'histoire, une autre voix forte qui s'est exprimée la semaine dernière contre des frappes en Syrie n'a également pas été entendue hier, celle de Jean-Luc Mélenchon.

    Les deux se rejoignent dans le refus de punir Bachar El-Assad

    Oui, mais à fronts renversés. Marine le Pen s'inscrit dans la tradition d'une extrême droite pro-arabe, jadis adversaire d'Israël. Son père Jean-Marie le Pen, fort de ses amitiés irakiennes, s'était opposé à la guerre contre Saddam. Une filiation idéologique que réfute sa fille, qui ne se dit plus "d'extrême droite" et estime que le conflit syrien oppose, selon ses mots, "les arabes entre eux".  Et que les printemps arabes font la part belle à un islam radical. Quant à Jean-Luc Mélenchon, son opposition rappelle ce temps pas si lointain où le Parti communiste de Georges Marchais était lié à l'URSS – la Russie aujourd'hui soutient le régime syrien - et s'inscrit dans une tradition pacifiste de l'extrême gauche. Là encore, un héritage réfuté par le Front de Gauche, pour qui un engagement contre Bachar ne ferait simplement qu'ajouter au chaos.

    Au final, cette séquence va-t-elle profiter à Marine le Pen ?

    Oui. Les partis politiques aujourd'hui se saisissent d'un débat qui leur permet d'exister mais sur lequel ils n'ont pas de réel pouvoir. Il en va de la riposte en Syrie comme du mariage pour tous : le sujet est puissant, "clivant", il occupe jour après jour le paysage politique sur tout son spectre, au point d'exaspérer les Français. Pendant ce temps, "nous préparons scientifiquement la suite", reconnaît Louis Aliot, le numéro 2 du FN, sur les retraites, les impôts, l'insécurité, tout ce qui apporte de l'eau à un moulin frontiste qui tourne désormais à plein régime.



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  •  Ph. Bouvard se fâche ...avec esprit...
     Philippe Bouvard écrit à François Hollande, Président Normal de la République
     
     Monsieur Hollande, l’élection démocratique a fait de vous un président.
     Elle vous a donné des droits, certes, mais pas TOUS les droits.
     Elle vous a surtout donné des devoirs : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre nation.
     En aucun cas, elle ne fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.
     Alors, de quel droit ?
     De quel droit
     faites-vous disparaitre les couleurs de notre drapeau du site de l’Elysée ?
     L’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
     Il appartient aux Français qui vous l’ont prêté pour la durée de votre mandat.
     Rendez-nous nos couleurs !
     De quel droit faites-vous disparaitre les archives de l’Elysée ?
     La mémoire de la France ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
     Elle appartient aux Français qui vous l’ont confiée pour la durée de votre mandat.> Faire croire que l’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.
     Rendez-nous notre Histoire !
     De quel droit détournez-vous notre argent pour promouvoir sur le site de l’Elysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut, c’est-à-dire « RIEN DU TOUT, et d’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ? Le budget de l’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre mandat.
     Rendez-nous notre argent !
     De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle,
     vous qui promettiez une « République Irréprochable »
     Engagement 53 : je garantirai l’indépendance de la Justice.
     La Justice ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
     Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.
     Rendez-nous notre Justice
     De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’antichambre du Parti Socialiste ?
     Engagement 48 : j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’Etat afin de les rendre irréprochables.
     Engagement 51 : la désignation des responsables des chaines publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’Etat.

     Rendez-nous notre indépendance,
     MENTEUR !
     De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité Engagement 46 : je proposerai d’inscrire la laïcité dans la Constitution.
     Vous qui prétendez être le Président de tous les Français
     “Je veux rassembler toute la France”.
     La religion ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l’instrumentaliser à des fins électorales.
     Honorez nos fêtes chrétiennes !
     De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l’Inter-LGBT ?
     Rendez-nous nos écoles, Monsieur Hollande !
     Notre article ici et un autre là et encore un autre.
     De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d’une douzaine d’autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ?
     De quel droit détruisez-vous les valeurs de la famille ?
     Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2,
     de bafouer les valeurs de votre propre famille.
     L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas, PARENT Hollande.
     Il appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la Justice de notre pays.
     Rendez-nous nos Papas et nos Mamans.
     Rendez-nous notre famille !
     «Cela fait des semaines que vous voulez faire croire aux Français que les mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, mais ces mots demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans le chapitre 8 »avait répliqué la ministre de la Justice Christiane Taubira. «Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil. Nous ne toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire », avait-elle assuré.
     De quel droit recevez-vous une association représentant une minorité au premier claquement de doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre République ? Les élus ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
     Ils appartiennent aux Français qu’ils représentent. Respectez nos parlementaires ! > > 
     De quel droit vos ministres, surtout le 1er d’entre eux, insultent-ils les chefs d’entreprises qui réussissent, les Français qui quittent le pays par votre faute,
     avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi,
     des années de loyauté et une renommée internationale ? *
     Qu’avez-vous à votre actif, Monsieur Hollande,
     sinon un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous qui l’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune expérience du pouvoir ?
     Rendez-nous la valeur du travail !
     De quel droit mettez-vous en danger l’économie de notre pays
     en refusant d’écouter tous les indicateurs de votre mauvaise gestion ?
     (rapport cinglant de la Cour des Comptes, rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et j’en passe).
     Quand tous, unanimement,
     réclament d’urgence une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du cout du travail,
     vous faites exactement le contraire ;
     vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité.
     Rendez-nous notre économie !
     De quel droit profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse?
     De quel droit insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?
     De quel droit Faites-vous le paon lorsque le vice-président des US honore nos soldats ?
     C’est un scandale, Monsieur Hollande !
     Honte à vous !
     Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne.
     Ils sont derrière leur armée, et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre.
     Il leur appartiendra de vous demander des comptes
     lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.
     Rendez-nous notre armée !
     De quel droit voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers, sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ? Le droit de vote est un acte citoyen, Monsieur Hollande. Il ne vous appartient pas. Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’exercer ? Que n’ont-ils demandé la citoyenneté française ?
     Rendez-nous notre identité nationale !
     De quel droit votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ?
     De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?
     De quel droit tord-il le bras aux parlementaires en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie, en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l’union civile, le renforcement du pacs ?
     Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
     Ils appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix et qui sauront s’en souvenir lors des prochaines élections.
     Rendez-nous nos voix !
     Rendez-nous notre démocratie !
     Monsieur Hollande,
     vous avez volé nos Couleurs, notre Histoire, notre économie, notre Justice, nos valeurs,
     notre démocratie, notre armée, notre identité.
     GARE A LA COLÈRE DU PEUPLE FRANÇAIS.
     IL N’A PLUS RIEN A PERDRE.
     VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS.
     
     Ph. Bouvard.


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  • Un Pays extérieur est il venu faire sa loi lors de nos guerres de religions, evidemment que non . Pourquoi , au grand pourquoi irions nous nous mêler  des problèmes qui ne nous regardent en rien . De plus est: nous vivons dans un pays laïque, la religion fait parti du domaine du privé . Respectons le domaine privé des autres Pays, nous n'en serons que mieux considérés . Nous n'avons aucun droit de nous ingérer dans les affaires religieuses des autres Pays .

    Lorsque l’on évoque le Proche et le Moyen-Orient, ces mots reviennent sans cesse. La Ligue arabe est composée essentiellement de pays sunnites, l’Iran est la grande puissance chiite, le clan de Bachar el-Assad représente la minorité alaouite de Syrie… Quelles sont les différences entre ces branches de l’islam ? Petit tour d’horizon.

    1. Entre chiites et sunnites un… schisme en 632

    Tant que le prophète Mahomet est en vie, l’islam ne forme qu’un seul et même courant. En 632, à sa mort, des divergences de vue apparaissent.

    Les chiites et les sunnites ne lui reconnaissent pas le même successeur. Ceux qui choisissent Ali, gendre du prophète, deviendront les chiites, tandis que ceux, majoritaires, qui préfèrent suivre Abou Bakr, compagnon de Mahomet, deviendront les sunnites.

    2. Une organisation du clergé très différente

    Les chiites reconnaissent 12 imams, réputés infaillibles dans l’interprétation du Coran. Parmi ces 12 imams se trouvent les deux fils d’Ali. Les chiites croient que le douzième imam reviendra à la fin des temps pour juger les hommes.

    Pour les chiites, le Coran est une œuvre humaine, alors que pour les sunnites il a uncaractère divin. Au-delà du Coran, les sunnites sont également fidèles à la "sunna", les faits et gestes de Mahomet. À travers la sunna, les sunnites tentent d'imiter le Prophète. Ils considèrent que l'Histoire est prédéterminée, alors que les chiites accordent plus d'importance à la liberté individuelle.

    Le chiisme se distingue également du sunnisme par l’existence d’un clergé très hiérarchisé. Alors que les sunnites acceptent que l’autorité politique et religieuse soit fondue dans une même personne (comme au Maroc où le roi est commandeur des croyants), chez les chiites le pouvoir politique doit compter avec le pouvoir, distinct, des autorités religieuses (les ayatollahs en Iran, par exemple).

    3. Les sunnites ultra-majoritaires

    Les sunnites constituent le courant majoritaire, et même très largement majoritaire, de l’islam. Dans le monde, les musulmans se divisent entre environ 85% de sunnites contre 15% de chiites.

    Les chiites sont toutefois majoritaires en Iran, en Irak (de peu) et au Bahreïn.

    Au Liban, les chiites sont aussi devenus récemment la communauté majoritaire (ils sont maintenant plus nombreux que les chrétiens et les musulmans sunnites).

    Avec environ 20% de chiites, le Pakistan compte aussi un grand nombre de disciples d'Ali.

    4. Les kharidjites, les alaouites, les druzes : de petites branches dissidentes

    Le kharidjisme est une secte qui s'est constituée en 660. Comme le chiisme, elle est apparue au moment des querelles de succession après la mort de Mahomet. Les kharidjites ont reproché à Ali de s'en remettre à une décision humaine et non divine pour décider qui allait diriger la communauté. C'est d'ailleurs un kharidjite qui a assassiné Ali. Cette tradition est présente chez les Berbères du Maghreb.

    Les alaouites sont une branche dissidente du chiisme, alaouite signifiant "partisan d'Ali". Ils considèrent ce dernier comme l'incarnation de Dieu sur terre. Beaucoup moins rigoristes que les kharidjites, ils prient chez eux et boivent de alcool. Très peu nombreux, ils sont au pouvoir en Syrie, à travers le clan el-Assad.

    Les alaouites partagent avec une autre communauté, celle des druzes, l'habitude de garder leurs rites secrets. Répartis entre le Liban, le Nord d’Israël et la Syrie, les 500 000 druzes pratiquent une religion non prosélyte : si l'on ne nait pas dans une famille druze, on ne peut devenir druze. Formant une branche "hérétique" du chiisme, à forte dimension ésotérique, les druzes croient que Dieu se manifeste périodiquement sous une forme humaine.


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    Non Monsieur Hollande vous ne nous entrainerez pas dans cette guerre

    Le débat au Parlement sur l’intervention en Syrie doit être suivi d’un vote, sinon on irait à l’encontre de la Constitution.

    Depuis le début de la Ve République, les présidents successifs, invoquant un domaine réservé qui n’a jamais constitutionnellement existé, entraînent la France dans des interventions contestables sans jamais consulter qui que ce soit. Sans être exhaustif, citons le Rwanda, le Kosovo…

    La Constitution dans son article 35, jusqu’à la réforme 2008, prévoyait : « La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. » Comme on ne déclare plus jamais formellement la guerre, et ce bien avant la rédaction de la Constitution de 1958, cet article était jugé tombé en désuétude, et les Présidents s’appuyaient sur l’article 15 qui stipule que « le président de la République est le chef des armées » pour prendre la décision d’intervenir à l’étranger. Seulement, cet article est repris des Constitutions précédentes et le titre de chef des armées, purement honorifique, signifie que le président de la République est au sommet de la hiérarchie militaire, sans lui donner pour autant le moindre droit d’engagement des forces.

    M’intéressant depuis longtemps aux textes définissant la Défense, j’ai rédigé plusieurs articles le démontrant. C’est incontestable. Dans ces conditions, on ne peut plus se référer qu’à l’article 35.

    En 2007, j’ai attiré l’attention de Guy Teissier, président de la Commission de la Défense de l’Assemblée sur la marginalisation du Parlement pour les interventions à l’étranger ; je l’ai convaincu et, après un échange de correspondance, cela aboutit à l’adjonction à l’article 35 de : « Le gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote. » C’est insuffisant puisque le vote du Parlement n’est pas exigé, mais acceptable dans des cas d’urgence comme au Mali ou pour des interventions décidées par l’ONU.

    Ce n’est pas le cas de la Syrie, il y a le temps d’en débattre et de voter, et il faut se référer au premier alinéa de l’article 35 : « La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. »

    Arguer que le vote n’est pas nécessaire parce qu’on ne déclare pas la guerre est un argument spécieux : lancer des missiles sur un pays étranger en dehors de toute agression est bien un acte de guerre et vaut bien une déclaration.

    L’accord du Parlement est impératif.



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  • De Vincent Auriol à Hollande le mariole

    francois-hollande 

     

    Le 6 septembre 2013 

    Silvio
    Molenaar
    Nouvelliste.

    Nous sommes en 1948. Le socialiste Vincent Auriol est président de la République. Dans un manuel scolaire daté de 1948 (trouvé à la brocante), intitulé « La géographie documentaire – Cours moyen » (Librairie classique Eugène Belin), nous pouvons lire ceci à la page 56, au chapitre « Les étrangers en France ».

    De tous temps, la douce France a hébergé de nombreux étrangers qui, trouvant en notre pays un climat agréable et un régime de liberté, s’y fixaient définitivement. Depuis la Grande Guerre, ce nombre s’est accru sans cesse jusqu’à atteindre de nos jours environ le dixième de la population française. Ce nombre d’immigrants constitue une fraction importante de la main-d’oeuvre agricole ou industrielle.

    Ce sont, pour la plupart, des ouvriers italiens, belges, espagnols, suisses, polonais, arméniens. Parmi ces étrangers, nombreux sont ceux qui, s’intégrant à notre pays, ont, en même temps qu’ils en acceptaient les lois, adopté la nationalité française. Mais trop d’autres encore y vivent en parasites, trop même sont indésirables, et cette question de l’immigration pose un problème qui devrait être résolu pour sauvegarder le terroir, les moyens d’existence et la tranquillité des vrais fils de France. La France est accueillante ; il faudrait bien, en retour, que son hospitalité ne soit pas payée d’ingratitude.

    Nous sommes en 2013. Le socialiste François Hollande est président de la République. Aujourd’hui, c’est la rentrée. Nous savons désormais que l’immigration est une chance pour la France. Il ne faudrait pas que la générosité qui pousse tant de migrants à venir construire le pays soit payée d’ingratitude.

    Le ministre de l’Éducation se fend d’une Charte de la laïcité en milieu scolaire, en précisant « ne pas vouloir que la laïcité à l’école tourne à l’obsession de l’islam ». Ce à quoi l’excellente Malika Sorel, membre du Haut Conseil à l’intégration, répond : « De par mon expérience de plusieurs années au sein du monde politique, l’obsession que j’ai le plus eu à observer c’est celle de vouloir cacher la vérité ou la travestir. »

     


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  • combien de crimes seront désormais inpunis ?

    Les crimes et délits concernés par la réforme pénitentiaire

    code-penal 

    Afin de lutter contre la surpopulation carcérale et la récidive, Madame Taubira, notre inventive ministre de la Justice, a lancé une réforme de la loi pénitentiaire. Celle-ci loi prévoit un aménagement quasi automatique des peines inférieures ou égales à cinq ans.

    Actuellement, cet aménagement presque systématique ne concerne que les peines encourues d’une durée d’un an maximum. Cette pratique, bien évidement, donne une sorte de blanc-seing à la petite délinquance qui se sent désormais confortée dans son sentiment d’impunité.

    Je me suis donc demandé quels types de crimes et délits cette réforme couvrait, et par voie de conséquence quels types de criminels seraient demain dans nos rues qui n’y étaient (en principe) pas hier.

    Après quelques heures passées sur le code pénal, j’ai pu établir une liste, certes incomplète, mais assez représentative du type de crimes et délits qui ne seront presque plus punis de prison. La voici :

    Violences volontaires ayant entrainé une ITT de plus de 8 jours (art 222-11/222-12 / 222-13)
    – sur mineur
    – sur le conjoint
    – violences en réunion
    – sur ascendant
    – sur magistrat
    – sur un enseignant
    – sur un témoin
    – sur un policier ou gendarme
    – avec préméditation
    – avec usage ou menace d’une arme
    – empoisonnement
    – etc…

    Délits sexuels (art 222-27 / 222-32 / 222-33)
    – agressions sexuelles hors viol
    – exhibition et harcèlement sexuel

    Homicides involontaires (art 221-6)
    – homicide involontaire routier sous influence d’alcool ou de stupéfiants

    Vols (art 311-4)
    – vol en réunion
    – vol avec violences
    – vol avec destruction de biens
    – recel
    – blanchiment
    – association de malfaiteurs

    Escroqueries (art 441-1)
    – faux et usage de faux
    – commerce et fabrication de faux

    Terrorisme (art 431-13 et suivants / 436-1)
    – créer, organiser ou participer à un groupe de combat armé
    – participation à une activité mercenaire

    Harcèlement (art 222-33-2)
    – harcèlement moral sur conjoint
    – harcèlement moral sur employé ou subordonné

    Liste non exhaustive, donc, et qui laisse le champ libre à bien des crapules désormais préservées de la paille humide des cachots…

     


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  • on vous a pourtant assez prévenu

    De l'offensive de l'islam aux révoltes européennes

    Les signes précurseurs d'une guerre civile meurtrière au cœur du 21eme siècle 

    En ce début de siècle, partout en Europe les mêmes causes produisent les mêmes effets :

    - depuis 30 ans, une immigration massive de populations dont la religion et les cultures ne sont pas celles des européennes

    - un repli communautaire et un refus d'assimilation dans les nations qui les accueillent

    - une montée du prosélytisme islamique dont l'objectif est, à terme, la prise du pouvoir politique pour imposer un joug tyrannique et moyenâgeux

    - une délinquance massive de jeunes individus issus de l'immigration pratiquant une violence extrême et brutale

    - une intensification de scènes de guerre et de trafics illicites dans des zones de non-droit islamisées

    - une irresponsabilité et une incompétence édifiantes des politiques pratiquant la culture de l'excuse et le clientélisme électoral affaiblissant ainsi l'Etat régalien

    - la compromission des politiques au pouvoir avec les représentants de l'islam

    - des manifestations de plus en plus nombreuses de populations européennes qui refusent de voir leurs pays s'islamiser, se communautariser et se fragmenter

    Nous assistons donc à une destruction progressive de l'Europe, de ses peuples et de ses valeurs dont les prémices peuvent aboutir à une guerre civile en plein 21eme siècle

    Allons-nous sacrifier l'avenir de nos enfants, de nos pays et de notre civilisation ?

    En mémoire du combat de nos lointains ancêtres et de leur chef Charles Martel au 8eme siècle

    En mémoire des souffrances de nos ancêtres dans les guerres de religions au 16eme siècle

    En mémoire du combat pour la liberté de nos aînés contre les tyrannies du 20eme siècle

    Face à l'inacceptable, face à l'omerta des politiques, citoyens français, européens, révoltez-vous !

    Article XI de la Déclaration des Droits de L'Homme et du Citoyen de 1789 : la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi.

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    Retrouvez toutes les vidéos sur l'islamisation de la France, de l'Europe et de l'Occident

    sur la chaîne Revolteseneurope

    L'Union Européenne complice de l'islamisation : les preuves

    Nous ne pourrons pas dire à nos enfants que nous ne savions pas !

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    Charlotte  d'Ornellas , journaliste  indépendante

    Une marche sans aucune violence ,des forces de Police ridiculisés , des Robocops gouvernementaux réduit au chômage à qui l'on récite des poèmes, Gandhi n'aurait pas fait mieux. Chapeau Mesdames et Messieurs les Veilleurs .

    Depuis le 10 août, les Veilleurs – mouvement initialement constitué en opposition à la loi Taubira – marchaient sur les routes de France. Hier, leur périple « à la rencontre des Français » s’achevait à Paris, place de la Concorde, avec quelques centaines de personnes selon les chiffres officiels, 5.000 selon les organisateurs ; et ce, malgré l’interdiction de la préfecture de police.

    « Nous avions dit que nous marcherions de La Défense à la Concorde, nous l’avons fait. Nous avions dit que nous veillerions place de la Concorde et nous l’avons fait. » Leur sérénité est une réponse assez cinglante à l’agitation médiatique, politique et policière qui, depuis quelques jours, multipliait les mises en garde.

    Le rendez-vous est donc fixé à La Défense, où un important dispositif policier les attend. La confrontation n’est pas leur but, et la consigne était claire : « Inventez l’itinéraire de la marche que vous souhaitez, évitez les barrages… » Ils s’élancent donc, par petits groupes, vers la Concorde, se fondant parmi les touristes et les promeneurs.

    La seule agitation dans l’après-midi est celle provoquée par des dizaines de camions de CRS qui vont et viennent, gyrophares allumés et sirènes hurlantes… et qui, parfois sans aucune justification, bloquent les passants ou les détournent. C’est leur comportement, et uniquement celui des forces de l’ordre, qui suscite, en l’occurrence, l’attention des badauds. La seule manifestation parisienne de ce samedi était finalement organisée par la préfecture de police !

    « Il disait : Reprends courage/L’espérance est un trésor/Même le plus noir nuage/A toujours sa frange d’or », chantent ces nombreux Veilleurs, encadrés par les CRS. Peu importe leur nombre en réalité, ils sont majoritairement jeunes, et veulent réfléchir, écouter et apprendre pour mieux s’engager.

    Mémoire et espérance, c’est le thème. Se souvenir pour mieux construire. Alors que l’un d’eux déclame un texte d’Antonio Gramsci, un passant intervient, attrape le micro car il veut s’adresser à « ces gens qui méprisent les homosexuels ». Le micro est repris : ce n’est pas le lieu ni le sujet, mais la personne est accueillie par quelques Veilleurs qui acceptent volontiers de l’écouter.

    De nos jours, rares sont ceux qui acceptent d’écouter « l’autre » : les Veilleurs en font indiscutablement partie. Ils sont à l’écoute d’un monde qui est le leur, et dans lequel ils décèlent « une profonde blessure ». La loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe fut le prétexte de leur création. Mais leur combat s’est considérablement élargi. L’une des organisatrices, Alix, le rappelle : « Cette loi n’est pour nous que l’épiphénomène d’une société qui a perdu le sens des choses, parce qu’elle refuse la réalité… »

    Au terme de cinq heures de musiques, lectures et références faites à Hélie de Saint Marc, Anouilh, Rostand, Péguy, Mozart, Bach… il faut bien reconnaître que cette veillée relevait plus de l’événement culturel que de la seule manifestation. Aucune revendication ; mais des propositions, des témoignages, des lectures.

    À défaut d’être soutenu, ce mouvement mérite au moins d’être écouté, puisque regroupant des personnes soucieuses d’un patrimoine culturel qu’elles apprennent à aimer, qu’elles veulent continuer à découvrir et, surtout, partager.

    Pour preuve, une des dernières interventions d’Axel : « Distribuez ce qui est beau. Imprimez un poème que vous aimez, et offrez-le à des inconnus. La gratuité de votre geste touchera… »

    Ils peuvent passer pour de doux rêveurs, mais leur rêve n’a d’égal que leur détermination.

    Il va sans dire que cette soirée des plus pacifiques s’est déroulée sans le moindre incident. Une leçon pour d’autres braillards à banderoles criardes et slogans vengeurs. Et sûrement un regret pour ces infortunés CRS, policiers et autres argousins auxquels fut refusé le plaisir d’un samedi soir en famille.

    Les autorités françaises l'excluent jusqu'à nouvel ordre

    Pas de “mariage pour tous” aux Algériens en France

    Par : Rubrique Radar

    Les personnes originaires de Pologne, de Bosnie, du Monténégro, de Serbie, du Kosovo, de Slovénie, du Cambodge, du Laos, du Maroc, de Tunisie et d'Algérie ne pourront pas se marier avec un partenaire français de même sexe. Dans une réponse écrite, envoyée au député socialiste, rapporteur de la loi autorisant le mariage homosexuel, les ministères français des Affaires étrangères et de la Justice écartent, jusqu'à nouvel ordre, l'éventualité de renégocier les conventions bilatérales qui empêchent les ressortissants de ces onze pays de se marier avec un ou une Français(e) du même sexe. 




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    • Désormais centre de gravité de la politique française, le FN a le vent en poupe

    Incontestablement la conjoncture est favorable à « l’extrême droite ». La délinquance se poursuit sur un rythme soutenu. Les évènements spectaculaires se multiplient, impliquant dans tous les cas des délinquants d’origine immigrée : Trappes, Brétigny, Marignane, Marseille…

    Partout en France, les Roms exaspèrent chaque jour un peu plus. Quant au gouvernement il ne tente même pas d’enrayer ces évolutions et se consacre sans relâche au matraquage des classes moyennes.

    Dans ce contexte les partis du Système s’inquiètent, semble-t-il, de la montée du « populisme ». Le PS et ses alliés font de la dénonciation de « l’extrême droite » un leitmotiv (par exemple M. Valls a été fortement applaudi en prenant le Front national pour cible principale lors de l’université d’été des socialistes). La droite également dénonce les « mensonges et les illusions » de l’extrême droite. Comme le dit Marine Le Pen, le FN est devenu le centre de gravité de la vie politique: tous les autres partis ne parlent que de lui.

     

    On peut se demander tout de même si, pour le Front national, il s’agit vraiment là d’une bonne nouvelle. Mettre en cause le Front national est pour la gauche un bon moyen de détourner l’attention des hausses d’impôts et des échecs en matière de sécurité. Pour M. Valls, la dénonciation du FN est une façon d’asseoir son positionnement sarkozyste : « Fermeté et refus de l’angélisme, mais dans la défense des valeurs républicaines ». Pour la droite, la condamnation du Front national lui permet de rôder le discours qu’elle tiendra avant les futures élections : « Voter UMP c’est faire le choix de la fermeté raisonnable, face à l’extrémisme, aux excès et à l’irresponsabilité du Front national ».

    En 2014, se tiendront des élections, municipales et européennes. Sa place au centre du débat public et l’accumulation des faits qui ne cessent de lui donner raison permettront probablement au FN d’y faire de bons résultats. Aux européennes certains sondages lui promettent même la première place, devant l’UMP. Aux municipales, le Front national fera élire sans doute de nombreux conseillers et il emportera peut être quelques villes importantes, malgré le scrutin majoritaire qui lui est défavorable (ces villes seront toutefois un cadeau empoisonné: les maires en effet n’ont pas de grands moyens pour régler sans l’État les questions de délinquance, d’immigration ou de lutte contre le chômage et les délocalisations. Par exemple si le FN emporte Marseille, les crimes continueront et ils lui seront imputés).

    Les bons résultats prévisibles de 2014 conforteront à n’en pas douter le Front national dans sa stratégie : confirmant son positionnement ni à droite ni à gauche, ce parti continuera à présenter un programme habile, combinant un volet économique plutôt « de gauche », une attitude « républicaine » favorable à l’intégration des immigrés et les revendications « dures » traditionnelles du parti (arrêt de l’immigration et tolérance zéro en matière de sécurité). Fort de ses probables bons résultats électoraux de l’an prochain, le FN restera très présent dans les médias et dans les débats, au coeur de la vie politique.

    L’UMP de son côté se disputera longuement et violemment pendant encore des années sur le nom de son candidat pour 2017. Les différents courants de la droite montreront qu’ils n’ont pas grand-chose en commun, sauf l’envie de revenir au pouvoir. Pendant toute cette période, l’UMP donnera l’impression d’être menacé d’une explosion imminente. Dans un tel contexte le FN se sentira pousser des ailes.

     

    • Cela ne l’empêchera pas d’être battu en 2017

    Et pourtant en 2017, en dépit de toutes ces circonstances favorables, il se passera la même chose que lors des élections précédentes : le FN sera battu. Les détails ne sont pas absolument écrits bien sûr. Peut-être le FN accèdera-t-il au second tour. Peut-être même sera-t-il en première position à l’issue du premier. S’il parvient au second tour, son adversaire sera peut être le PS mais plus probablement l’UMP : dans les deux cas, le FN sera battu. Il sera battu non plus peut être à 80-20 comme en 2002, mais à 70-30 ou même 65-35. Mais il sera battu. La plupart des électeurs socialistes préféreront voter UMP plutôt que FN si leur parti est éliminé au premier tour ; et il en sera de même pour les électeurs UMP si d’aventure ils sont placés dans la même situation. Les directions des deux partis donneront des consignes en ce sens, parce qu’ils profitent l’un et l’autre d’un jeu d’alternances régulières et garanties que personne n’a envie de bouleverser.

    Le Front national perdra pour une raison simple : rien n’empêchera l’UMP de rééditer son coup de 2007 et 2012. Après s’être bien disputés, les leaders UMP serreront les rangs autour du candidat retenu, quel qu’il soit. Quelques mois avant l’élection, ce candidat mettra en avant un discours dur sur l’immigration et l’insécurité, comme en 2007 et 2012. Il sera comme les fois précédentes bien aidé par la gauche, qui dénoncera « la lepénisation de la droite ».

    Et les gens préfèreront faire confiance au candidat de droite, même s’ils se doutent qu’il ne fera pas miracle, plutôt que de voter Front national. Parce que, penseront-ils « le FN, qui refuse les alliances, ne peut gagner les élections et n’arrivera jamais au pouvoir ». Parce qu’il « n’a pas les compétences nécessaires pour gouverner ». Parce qu’il vaut mieux de toute façon que le FN n’arrive pas au pouvoir « sinon cela entraînerait des tensions, des affrontements, peut-être même une guerre civile ».

    Le FN restera donc au coeur de la vie politique pendant 5 ans. Pendant la campagne de 2017 il sera le parti dont on parlera le plus. Si elle se produit, sa présence au second tour, donnera lieu, comme en 2002, à une dramatisation, à des tensions, à des défilés. Mais le FN sera finalement battu. L’alternance gauche droite se produira certainement, comme depuis 40 ans. L’UMP, probable vainqueur, continuera ensuite en gros la même politique que le PS : immigration, laxisme, mondialisation et délocalisations. Comme depuis 40 ans.

     

    • Une feuille de route pour le FN ? « Immigration, invasion, référendum » !

    Y a-t-il un moyen de conjurer cet enchaînement presque mécanique ? On peut se placer quelques instants, pour l’amusement, dans le rôle d’une agence de conseil politique qui serait consultée sur la stratégie du Front national. Dans cette position, on pourrait suggérer à ce parti de modifier rapidement certains éléments de son discours et de ses options tactiques, en insistant sur cette conclusion : s’il ne procède pas à ces ajustements, sa défaite paraît certaine.

    Premièrement, Marine Le Pen devrait modifier son style. Il lui faut quitter la posture de l’opposante énergique et de la polémiste pugnace, dans laquelle elle excelle mais qui la bride dans sa progression, pour adopter un style présidentiel.

    Dans la perspective d’un second tour où il serait opposé à l’UMP ou au PS, le FN aurait sans doute intérêt également à adopter le moment venu un positionnement stratégique qui lui permette de ne pas être une fois encore écarté du pouvoir (nous n’en dirons pas plus et reviendrons sur ce point en temps utile).

    Il faudrait enfin changer de discours, c’est à dire de tactique. Le discours actuel n’est pas le bon. Il met en exergue des thèmes économiques controversés (la sortie de l’euro) auxquels la plupart des électeurs ne comprennent rien et sur lesquels la compétence du FN, à tort ou à raison, suscite un doute. Il met au premier plan une critique de l’Europe qui, aussi justifiée soit-elle, est mal ressentie par un électorat qui reste très majoritairement favorable à « la construction européenne ».

    Mais surtout il accorde une place trop faible à la question de l’immigration, en mettant en avant, qui plus est, un discours un peu flou : « Il faut arrêter l’immigration : elle ne doit pas être de plus de 10.000 par an. Mais l’islam et les mosquées ne posent pas de problème en soi et sont compatibles avec la République. Dès lors du moins qu’il n’y a pas de prières de rue, que les mosquées ne sont pas financées par l’étranger et qu’il n’y a pas de soutien au terrorisme ». C’est un propos un peu subtil, un peu nuancé, un peu ambigu, un peu controuvé, un peu dispersé. En décalage complet avec ce qu’attend l’électorat sur cette question de l’immigration : un discours clair, simple et ferme.

    Le discours du FN étant trop complexe et nuancé, l’électorat finit par ne pas percevoir nettement ce qui, sur l’immigration, différencie l’UMP et le FN. Pourtant le FN prône l’arrêt de l’immigration légale, tandis que l’UMP parle de « maîtrise de l’immigration » et n’a jamais dit qu’il souhaitait l’interrompre. C’est là une différence majeure entre les deux programmes : le paradoxe est que cette différence n’est pas perçue clairement par l’électorat.

    C’est ainsi qu’en 2007 M. Sarkozy n’avait jamais promis d’arrêter l’immigration : mais personne ne s’en est rendu compte. La tonalité de fermeté de son discours a suffi et tout le monde a pensé qu’il reprenait à son compte le contenu du discours du FN. Insuffisamment net, intelligible et ferme, le discours du FN laisse à l’UMP la possibilité de procéder à une captation sans que l’électorat prenne conscience du subterfuge.

    Pour essayer de bousculer le jeu et permettre au FN d’espérer gagner face à l’UMP, le discours devrait dès lors évoluer sur trois points :

    Il faudrait mettre la question de l’immigration au centre puisque c’est la question majeure, vitale, celle qui conditionne toutes les autres (cela supposerait par voie de conséquence de placer, sans les négliger pour autant, les questions économiques au second plan).

    Il faudrait dramatiser l’enjeu. Parler d’invasion, de grand remplacement, de danger de mort pour notre civilisation et pour l’identité de nos peuples européens, de sursaut national nécessaire.

    Il faudrait demander un référendum sur l’arrêt immédiat de toute immigration légale (et le renvoi des clandestins et des délinquants étrangers et naturalisés). Marine Le Pen a évoqué une ou deux fois cette idée du référendum mais sans y insister : il faudrait au contraire en faire un élément clé de son discours.

    Cet appel au référendum placerait en effet l’UMP dans une situation très difficile. Soit l’UMP serait obligé de s’engager à organiser ce référendum une fois au pouvoir et il s’agirait là d’une victoire stratégique majeure pour les patriotes. Soit la droite choisirait de s’y déclarer hostile : l’UMP révélerait par là même sa duplicité et son vrai visage de parti du système immigrationniste. Les électeurs seraient dès lors placés devant un choix véritable dont les implications seraient claires pour tous : voter FN serait voter pour l’organisation d’un référendum ; voter UMP reviendrait à voter contre. Se dégagerait alors probablement un champ de progression important pour le camp des patriotes.

    **

    Résumons d’un mot. Le Front National aurait intérêt à renoncer à la complexité et à la subtilité d’un propos trop technique et trop dispersé. Il tirerait un grand profit à centrer désormais son discours autour du triptyque suivant : immigration, invasion, référendum.


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  • DE TEMPS EN TEMPS LES BLOGS PEUVENT FAIRE UN BON GESTE : FAIRE SUIVRE LES DEMANDES D'IDENTIFICATION APRES AGRESSION

    Les services de l'hôpital lancent un appel à témoins pour tenter d'identifier une jeune femme qui se présente sous une identité que rien ne peut confirmer.

    Elle égrène les dates, les lieux, comme autant de points d'ancrage dans une vie à la dérive. Une vie dont rien, ni personne, ne semble pouvoir témoigner. Sans identité concrète, sans passé, sans avenir… Pourtant, Sarah est là. En chair, en os et en certitudes. "Je m'appelle Sarah Mastouri, je suis née quelque part en Algérie le 4 juillet 1984". De cette même voix posée, elle raconte son arrivée en France, à l'âge de trois mois, pour une adoption qui ne se fera jamais. Le premier foyer. Le retour à l'orphelinat en Algérie, puis la France, à nouveau. La scolarité à Vitry-le-François, à Reims, à Paris, "au gré des placements du juge". Le bac S obtenu au lycée Jean-Lurçat, à Perpignan, puis les études de sociologie à Lyon, "où je vivais rue d'Angers, dans le 7e". Précise, Sarah déroule cette succession de villes, sans jamais évoquer le moindre contact humain. Pas un ami, "je suis très solitaire", pas un enseignant, "je ne m'en souviens pas". Ce dont elle se souvient, c'est de s'être réveillée en juillet 2012 à l'hôpital de Perpignan. "J'y étais revenue pour changer d'air, j'avais trouvé une sous-location. Mais le 23 juillet, j'ai été agressée, on m'a volé mes papiers d'identité…"

    En France la Sharia n'ayant pas encore court, l'Etat, la collectivité, le Français a le devoir d'offrir sa protection aux femmes en détresses d'ou qu'elles viennent et de punir sévèrement leurs agresseurs suivant la loi Française .


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    N° 728

    SÉNAT

    SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012

    Enregistré à la Présidence du Sénat le 31 juillet 2012

    PROPOSITION DE LOI

    relative au statut juridique des gens du voyage et à la sauvegarde de leur mode de vie,

     

    HOLLANDE PREPARE SA CAMPAGNE DE 2016 LE GREDIN !!!

     Proposition de loi du sénat de juillet 2012 n°728

     La construction d'aires d'accueil pour les gens du voyage sera financée par...la Sécu (CAF) au lieu des communes + départements

     Requalification des caravanes en résidence fixe principale. Comptabilisation des aménagements d'accueil comme logements locatifs sociaux. Ouverture automatique de tous les droits sociaux y compris logement, mais sans taxe d'habitation.

     Suppression du livret de circulation pour travailler

     Suppression de l’obligation d'être rattaché à une commune pendant 3 ans pour pouvoir voter.

     D’où le vote des étrangers avant 2014.

    Reconnaissance « du statut juridique des gens du voyage et la sauvegarde de leur mode de vie ». Autant dire la reconnaissance d'unecommunauté au sein de la République.

     La perte des recettes, le financement des aires et les aides seront en partie-compensés par la taxe additionnelle sur le tabac.

     On nous dit que c'est pour lutter contre le tabagisme…

     Dans 2 ans, nous aurons tous les gens du voyage et les Roms de l'Europe entière sans aucune contrepartie mais autant de votants àgauche, charmés par autant de générosité financée par tous 1 700 Milliards de dettes.

     Je me suis demandé si c'était vrai qu'on paye des Intervenants aux enfants musulmans, une amie m'écrit ceci: ""ma fille ainée, professeur des écoles à Toulon depuis 3 ans, dans sa classe 22 élèves (CM2) dont …....16 musulmans (!!) (dont 3 primo-arrivants qui ne maîtrisent pas du tout le français).

    un prof vient 1 fois par semaine...non pas enseigner le français, (travail de la "maitresse", la malheureuse!!!), mais….. approfondir leurs connaissances dans leur langue et leurs coutumes"!!!

     Ne prenez pas ce message à la légère tout ceci est une réalité, je confirme qu’il en est de même dans la région du Roussillon(Montpellier Perpignan).

     Mes amis. nous y arrivons....oui... à ne pas en croire ses yeux ??? Vous ne rêvez pas !!!!

     A DIFFUSER TRÈS TRÈS VITE. C'est à devenir fou mais jusqu'où nous devons aller après la dette énorme, nos petits enfants devraientsubir une telle obligation ???? Indigne d'un pays qui se dit laïc.

     Ceci est mon avis.

     Et, en plus, ce serait tout le contraire de « l'intégration », seulement le début de la « désintégration ».... de la société française et de la Nation...

     Il ne nous manquait plus que ça !! ! En tous les cas diffusez-le !

     LE P.S. REPOUSSE ENCORE PLUS LOIN LES LIMITES DE LA CONNERIE

     C'est trop Le P.S. souhaite l'enseignement de l'arabe dès le collège !!!

     NOMBREUX SONT CEUX QUI N'Y CROYAIENT PAS.

     Et dans le sud, à Montpellier, on a demandé aux enseignants d'apprendre l'arabe pour se faire comprendre des élèves en retard scolaire !

     Qui s'est soucié de savoir si les Bretons, lesAuvergnats, les Provençaux, etc... se sont remis de l'interdiction, à une certaine époque de parler leur langue ou leur patois?!!!

     Le PS souhaite l'enseignement de l'arabe dès le collège : le Parti Socialiste du Nord a organisé un point presse pour rappeler que la langue arabe est devenue incontournable et qu'il faut

     pouvoir la proposer comme première langue vivante dès le collège.

     Maintenant nous savons par qui les socialistes ont été élus !!

     On pourra aussi apprendre à lire le Coran au Catéchisme

    PAUVRE FRANCE

    Gens du voyage : ils garderont quand même le "livret de circulation"






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    C’est un non franc et massif. Selon un sondage réalisé par l’institut BVA pour i > télé - CQFD - « le Parisien » et « Aujourd’hui en  », les Français sont très majoritairement hostiles à uneparticipation de notre pays à une intervention militaire (64 %) contre le régime de Bachar 
    al-Assad.


    Dans le détail, ils redoutent que cette intervention fasse basculer la Syrie vers un régime islamiste (37 %), qu’elle embrase la région (35 %) et qu’au final elle ne change rien à la situation des habitants au quotidien (22 %). 

     Autres préoccupations : le manque de preuves claires de l’implication du pouvoir dans l’utilisation des gaz chimiques (17 %) ou encore le risque d’attentats, de représailles du régime et de ses alliés contre les intérêts français (18 %). 

    «Réflexe patriotique» dès que l'opération est déclenchée

    Bref, il faudra que  fasse preuve de pédagogie s’il veut renverser la tendance alors que plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas à d’éventuelles frappes. « Attention, les Français ne sont pas des va-t-en-guerre, mais ils se rangent majoritairement derrière le chef de l’Etat — par réflexe patriotique — dès que l’opération est déclenchée », tempère Céline Bracq, de BVA. 

    Dans les jours qui viennent, le chef de l’Etat mettra l’accent sur le risque de prolifération et les préoccupations sur la sécurité nationale en cas d’utilisation — non punie — des  chimiques. Raisons pour lesquelles il engage la France au côté des Etats-Unis. On verra s’il parvient à retourner l’opinion alors que le Parlement est convoqué mercredi pour une session extraordinaireconsacrée à la situation en Syrie

    Sondage exclusif BVA pour i > télé - CQFD - «le Parisien» et «Aujourd’hui en France»réalisé auprès de 1 010 personnes recrutées par téléphone et interrogées par Internet les 29 et 30 août 2013. Méthode des quotas


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