On disait jadis « Heureux comme Dieu en France » et on ne le dit malheureusement plus, probablement pour ne pas froisser la délicate susceptibilité d’une « certaine communauté » qui pourrait se sentir « discriminée » voire « stigmatisée » et déclencher la 3e guerre mondiale en représailles. Louable prudence. Pourtant, si la France est aujourd’hui méchamment cabossée par la globification frénétique qui, tels Attila & Attali & la communauté sus-citée, dévaste tout sur son passage, elle a encore de fort beaux restes qui méritent notre admiration, notre respect et notre amour. Pour Dieu, je ne connais pas son opinion et je m’en fiche, étant du genre athée anti-religieux primaire ; mais cela ne m’empêche pas d’admirer, par exemple, la beauté d’une cathédrale, son élan irrésistible vers le ciel, son architecture vertigineuse, ses vitraux somptueux (magie de la lumière et de la couleur !) ou ses foisonnantes dentelles de bas-reliefs ; même si la spiritualité du lieu m’échappera toujours, je n’ai pas de mal à apprécier l’exceptionnel talent créatif de ses concepteurs, architectes, ouvriers, maçons, charpentiers, forgerons, tailleurs de pierres, compagnons, artistes, sculpteurs, artisans qui, au long d’années de travail souvent épuisant et dangereux, ont bâti de magnifiques chefs-d’œuvre dans leur quête infinie de beauté et d’harmonie. Dieu peut en être fier, ces monuments à sa gloire manifestent brillamment le génie qu’il est supposé avoir donné aux hommes.
Les vieilles pierres du patrimoine français ne se limitent pas aux cathédrales, elles comptent aussi d’innombrables châteaux, jardins, églises, basiliques, abbayes qui ouvrent généreusement leurs portes au visiteur curieux ; parfois d’une beauté et d’une richesse inouïs, avec débauche de tableaux, de tapisseries, de mobilier, de peintures, de statues, de vitraux ; d’autres fois d’un ascétisme austère, glaçant et écrasant ; et souvent même ne reste-t-il que des ruines qui montent la garde comme des chicots solitaires et dont il est bien difficile de s’imaginer la splendeur originelle.
Et partout en ces « lieux de mémoire », comme on dit pompeusement aujourd’hui (et dont beaucoup, hélas, lorgnent de moins en moins discrètement vers Disneyland), on peut croiser les fantômes de Jeanne d’Arc, de Rabelais, de Napoléon, de Louis XIV, de Diane de Poitiers, de François 1er, de Léonard de Vinci, des Cathares, des Médicis, d’Agnès Sorel « Dame de Beauté », de Zola, d’Henri IV et de tant et tant d’autres, dans une succession infinie qui se perd dans la nuit du temps. Tous ces personnages, qu’ils soient exagérément glorifiés ou injustement oubliés par la postérité, ont écrit notre histoire, souvent pleine de bruit et de fureur, ont tissé l’entrelacs de nos racines, ont ajouté leur petite ou grande œuvre personnelle à notre identité collective, même lorsqu’ils venaient d’ailleurs. Les malfaisants qui sont au pouvoir aujourd’hui peuvent brailler tant qu’ils le veulent que la France éternelle n’existe pas, qu’elle n’est qu’un fantasme réactionnaire, une invention des franchouillards racistes-xénophobes (qui font le jeu du FN) pour refuser l’illusoire destin globifié-métissé-humanitarisé-bisounoursifié qu’ils nous concoctent, c’est bien cette France éternelle qu’on a sous les yeux ou ça y ressemble fort ; et on peut même parfois l’entendre chanter :
« Orléans, Beaugency,
Notre-Dame de Cléry,
Vendôme, Vendôme ! »
Lors de mes fréquentes visites en ces lieux, j’ai pu faire la constatation réconfortante que les voilées y sont une espèce assez rare. C’est une excellente chose car une voilée sur un haut lieu de l’histoire de France, de notre histoire, ça ressemble à un sacrilège, ça déclenche le même sentiment de répulsion que de trouver un cafard dans son assiette ; car enfin, son voile est l’étendard qui proclame bien ostensiblement au monde entier qu’elle ne se reconnaît pas dans cette histoire de France, qu’elle la rejette et en préfère une autre de récente importation étrangère, médiocre, laide et haineuse, en rupture totale avec la nôtre et dont le dogme intolérant et fanatique est la négation même de toutes les valeurs de l’Occident mais qu’elle est, hélas, fermement décidée à nous l’imposer. En somme, elle n’a rien à faire là, elle y est comme un agent étranger provocateur, comme une insulte, comme une dégoûtante pustule sur une Vénus, sans même parler de la réciprocité qui n’existe pas dans les pays prônant la détestable idéologie qu’elle arbore si fièrement. Que si peu de voilées se hasardent en ces lieux montre bien qu’elles en ressentent inconsciemment la grandeur hostile et choisissent prudemment de les éviter afin de ne pas se confronter à une majesté qui écrase de toute sa hauteur leurs minables prétentions. Comme des nain(e)s de jardin face à des colosses. Si les pierres pouvaient parler, nul doute qu’elles tonneraient contre ces représentantes de la soi-disant Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix (quatre mots, quatre mensonges) et que les kapos de la pensée unique obligatoire devraient aussitôt les traîner devant les tribunaux pour islamophobie caractérisée ! Mais si l’islamisation de la France devait advenir, il est tout aussi certain que ces hauts lieux seraient sans délai transformés en mosquées ou rasés comme les bouddhas de Bamiyan en 2001 et l’histoire serait ré-écrite dans le sens de la plus grande gloire d’Allah, tant l’aversion de l’Islam pour tout ce qui n’est pas lui (et tout spécialement les cultures préislamiques) est grande.
Inversement, dans les parcs animaliers ou les parcs d’attraction, au public plus jeune, plus scolaire et plus turbulent, les voilées pullulent comme des mouches en accompagnatrices de groupes d’enfants. Je me demande toujours avec inquiétude quelle image ces enfants influençables, au contact toxique de ces Carabosses voilées, vont se construire des femmes, de leur statut dans la société (mineur à vie), de leur rôle (Kinder-Kirche-Küche, comme disait Adolf), de leurs obligations (interminables), de leurs droits (inexistants). Et les gentils gosses endoctrinés d’aujourd’hui feront les méchants adultes abrutis de demain. In petto, je rigole aussi en pensant aux circonlocutions auxquelles les voilées doivent, je suppose, s’astreindre pour expliquer, par exemple, les porcs (impurs, beurk, caca boudin !) ou les chiens (impurs et sales, à éviter sauf nécessité absolue), animaux qui méritent pourtant la reconnaissance et la gratitude des Européens dont ils sont les fidèles compagnons de misère depuis des millénaires. Mais je suis également en colère quand je constate que ces réflexions ne semblent pas effleurer le moins du monde les autres accompagnateurs ou accompagnatrices, non voilées, qui semblent considérer tout cela comme parfaitement normal ; l’islamisation, elle est d’abord dans les têtes.
Or, il est impossible que plusieurs cultures cohabitent harmonieusement et durablement sur un même territoire ; ça ne s’est jamais vu, surtout lorsqu’elles sont aussi radicalement antinomiques que l’européenne et l’islamique ; la cohabitation finit toujours mal, elle dégénère en rapports de forces, en haines réciproques ou en explosions de violence : la culture la plus forte finit par absorber (au mieux) ou éliminer (au pire) les autres, qui disparaissent (cas des USA avec les immigrants européens face aux autochtones indiens) ; ou bien les plus faibles fuient vers des cieux plus accueillants, si elles le peuvent (les chrétiens partout en Islam, le « White Flight » aux USA) ; ou bien le territoire est découpé en morceaux indépendants avec déplacement forcé des populations (Inde et Pakistan, ex-Tchécoslovaquie) ; ou bien encore les différentes cultures se jettent les unes contre les autres dans une féroce guerre civile à l’issue imprévisible (ex-Yougoslavie). Il n’est que de voir notre voisine, la pourtant paisible et démocratique Belgique où cohabitent deux langues (la Belgique ayant été, pour son malheur, fondée pile-poil sur la frontière entre les langues et cultures germaniques, au nord, et les langues et cultures latines, au sud) et qui s’achemine lentement mais sûrement vers la partition.
Bien que l’engeance révisionniste et négationniste au pouvoir nous affirme sans cesse le contraire, la France n’a jamais été ni multi-ethnique, ni multi-culturelle, ni multi-confessionnelle (si l’on excepte le protestantisme qui n’est qu’une variété de christianisme et dont la révocation de l’Édit de Nantes en 1685 signa la fin), ni l’infect gloubi-boulga qu’elle est aujourd’hui. Car nous avons désormais en France, à cause de décisions politiques ineptes et désastreuses, une sous-culture allogène violente et agressive qu’on a laissée s’installer solidement et prospérer à nos dépens, qui empiète de plus en plus sur nous, nous marche même sur les pieds et nous les casse par la même occasion, voudrait bien que nous nous poussions de là pour qu’elle s’y mette, ne s’arrêtera jamais de grignoter notre territoire et se sent si bien chez nous comme chez elle qu’elle ne va sans doute plus tarder à nous jeter à la mer, ou nous intimer l’ordre « Dégage ! », ou nous imposer « La valise ou le cercueil » (ce qui rappellera d’heureux souvenirs aux anciens). En guise d’argument, nous brandirons notre vivre-ensemble quand ils armeront leurs Kalachnikovs.
La France éternelle n’était certainement pas le paradis mais, du « Carillon de Vendôme » au rap, de l’harmonie vocale aux vociférations bestiales, de l’artiste à l’analphabète, de la beauté à la laideur, de l’innocence à la délinquance, du raffinement à la sauvagerie, du génie inspiré au cerveau reptilien, de l’amour courtois des châteaux aux tournantes des caves, de l’amour de sa patrie à celui de sa cage d’escalier (vandalisée), de la conscience d’une communauté de destin à celle de ses petits trafics mafieux personnels, de la fierté d’être français à « Nique la France ! », de la doulce France qui meurt à la barbarie qui partout triomphe, l’évolution de la France est une inéluctable descente aux enfers qui nous engloutira tous. Ainsi, à mon grand regret, je n’ai plus visité la basilique de Saint-Denis, première église gothique et nécropole des rois de France, depuis des décennies, depuis qu’elle s’est retrouvée complètement isolée en territoire ennemi ; et, à en croire Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Denis), elle est même aujourd’hui en pleine décrépitude. Triste faillite de la France.
Donc, soit nous nous débarrassons de l’Islam, soit l’Islam se débarrasse de nous. C’est aussi simple que ça, c’est la seule alternative et il est urgent que nous fassions notre choix avant qu’il soit trop tard.
Michel Tonarelli