• notre identité avant tout

    Ils veulent l’égalité ? Nous préférons notre identité !

    Le 5 février 2014
    Le constat est assez clair. Plus les socialistes parlent d'égalité et de fraternité, plus ils dévoilent un discours de haine et d'intolérance.

    L’année dernière, devant les succès des rassemblements de laManif pour tous, Julien Dray avait déjà dénoncé la constitution d’un « bloc droitier » qui apparaissait, à ses yeux, comme un mouvement social et culturel de fond. La gauche devait relever le défi et être capable d’y opposer sa propre vision du monde sans sombrer dans la diabolisation et la reductio ad Hitlerum de l’adversaire politique. Un vœu pieux quand on voit les propos haineux des dirigeants socialistes pour commenter le rassemblement des défenseurs de la famille, le 2 février dernier. François Hollande avait promis une France rassemblée. Mais c’est plutôt au spectacle d’une France fracturée que nous assistons aujourd’hui. Et les grandes consciences de gauche, qui avaient tenté de nous habituer à un discours de tolérance et d’amour du prochain, dévoilent peu à peu leur vrai visage.

    500.000 personnes dans les rues de Paris ? Anne Hildago dénonce un« antirépublicanisme inquiétant ». Bruno Julliard, le porte-parole de la candidate PS à la mairie de Paris, diffuse – probablement par « réflexe républicain » – un message appelant à tuer les manifestants de la Manif pour tous. Le député EELV Denis Baupin préfère, pour sa part, se transformer en monsieur météo : « Il va pleuvoir du facho et de l’homophobe dans les rues de Paris cet après-midi. Mettons les familles à l’abri #manifdelahaine. » Mais qui propage un discours d’exclusion ? Qui méprise, stigmatise et diabolise l’autre ? Surtout quand on lit la prose du journaliste Bruno Roger-Petit : « D’un dimanche à l’autre les célébrations du 80e anniversaire du 6 février 34 sont très réussies… »

    En réaction au succès de la Manif pour tous, le porte-parole du PS, David Assouline, a appelé à une contre-manifestation : « Il faut certainement que la France de la fraternité se manifeste. Il faut que les valeurs de la République, le vivre ensemble, l’égalité entre tous soient fortement affirmés. » Un rassemblement de la « France de la fraternité » ? Défendre la famille, qui reste tout de même l’un des fondements de notre identité, serait donc synonyme de rejet de l’autre ?

    Aujourd’hui, le constat est assez clair. Plus les socialistes parlent d’égalité et de fraternité, plus ils dévoilent un discours de haine et d’intolérance. Et plus Manuel Valls parle au nom de la République, plus il représente une menace pour nos libertés publiques. N’oublions pas les mensonges et les violences policières contre la Manif pour tous : gazages abusifs, arrestations arbitraires, interpellations massives, minoration des chiffres de la mobilisation contre le mariage gay, menaces afin de dissuader les manifestants de descendre dans la rue…

    Ce qui fonde une démocratie, c’est avant tout la liberté d’expression et la sauvegarde de nos libertés publiques. Or – probablement pour faire oublier un bilan désastreux en matière de sécurité –, le ministre de l’Intérieur multiplie les amalgames, les provocations et les interdictions. Tout en prétendant agir au nom des principes républicains !

    Aujourd’hui, socialisme rime de plus en plus avec totalitarisme. Les commissaires politiques veillent. Et ceux qui refusent cette Longue Marche vers l’égalité doivent absolument être rééduqués. Aujourd’hui, le projet de Grand Remplacement va de plus en plus loin. Non contents de changer de peuple, ils cherchent désormais – à travers la théorie du genre – à transformer les garçons en filles et les filles en garçons. Tout cela au nom de l’égalité hommes-femmes…

    Ils veulent nous imposer l’égalité ? Nous préférons nous battre pour notre identité !


     


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