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lui aussi avait raison
Extraits d’une lettre que Georges Marchais
a adressé en 1981 au recteur de la mosquée
de Paris qui venait de s’indigner de la
destruction au bulldozer le 24 décembre 1980,
veille de Noël, d’un foyer de 300
travailleurs maliens par Paul Mercieca
alors maire communiste de Vitry :
- "Je vous le déclare nettement : oui, la vérité des faits
me conduit à approuver, sans réserve, la riposte de
mon ami Paul Mercieca. Plus généralement,
j'approuve son refus de laisser s'accroître
dans sa commune le nombre, déjà élevé de travailleurs
immigrés. En raison de la présence en France de près
de quatre millions et demi de travailleurs immigrés
et de membres de leur familles la poursuite de l'immigration pose aujourd'hui de graves problèmes. Il faut les regarder
en face et prendre rapidement les mesures indispensables.
La cote d'alerte est atteinte. C'est pourquoi nous disons :
il faut arrêter l'immigration, sous peine de jeter de
nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien
: il faut stopper l'immigration officielle et clandestine.
Il faut résoudre l' important
problème posé dans la vie locale française par l'immigration
. Se trouvent entassés dans ce qu' il faut bien appeler des ghettos,
des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues,
aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions,
et parfois des heurts entre immigrés des divers pays.
Cela rend difficiles leurs relations avec les Français.
Quand la concentration devient très importante (.),
la crise du logement s' aggrave, les HLM font cruellement
défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent
y accéder. Les charges d'aide sociale nécessaires pour
les familles immigrés plongées dans la misère,insupportables
pour les budgets des communes.
Signé : Georges MARCHAIS , Secrétaire Général du PCF 1972/1994 (et habitant de Champigny-sur-Marne) .
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