• la viande casher en cause

    L’abattage rituel en danger ? Sarkozy dans
    les pas de Marine Le Pen ?

    Il semble être des périodes où
    rien ne va dans le bon sens. Marine Le Pen a ouvert la voie en s’attaquant à
    l’abattage rituel il y a trois semaines ; nous sommes en campagne électorale et
    il faut bien faire un peu de populisme…
    Mais hier, le coup est tombé
    d’une source qui a surpris la plupart des observateurs de la vie politique, et
    prenons les paris que cela a même confondu les membres de sa propre famille
    politique : il s’agit du Président candidat Nicolas Sarkozy. Ce dernier a annoncé
    hier lors d’un meeting
    à Bordeaux qu’il souhaitait mettre en place

    « l’étiquetage de la viande en fonction de la méthode d’abattage ».
    Sans vouloir analyser ce
    revirement d’un point de vue politique, il est important de comprendre l’impact
    d’une telle mesure sur les consommateurs de viande Casher.
    En quoi consiste cet
    étiquetage ? Il s’agit de préciser sur l’emballage de la viande que les clients
    achètent dans un circuit classique (boucherie, supermarché, etc.) si l’abattage
    de la bête a été fait avec un étourdissement préalable ou non. Comme chacun le
    sait, l’abattage Casher est exécuté sans étourdissement.
    Sans rentrer dans le débat
    scientifique, d’après la loi juive, ce type d’abattage protège au mieux
    l’animal, diminue sa souffrance et la viande est plus saine pour le
    consommateur. Néanmoins, nous savons que la tendance actuelle ne va pas dans
    cette direction et Brigitte Bardot n’y est pas pour rien dans la campagne de
    diabolisation de l’abattage rituel. (lire
    aussi cet article
    sur Brigitte Bardot et sa fondation)
    La conséquence en terme
    pratique d’une telle mesure sera l’augmentation considérable du prix de la
    viande et donc sa mise en danger. Pourquoi ?
    Car aujourd’hui, pour produire
    un kilo de viande Casher en bout de chaine, il faut tuer rituellement au moins
    le double de bêtes. Une grande partie de l’animal n’étant pas apte à être
    consommée dans le circuit Casher pour des raisons religieuses (presque tout
    l’arrière de la bête), ces kilos sont donc revendus dans le réseau classique de
    la grande distribution, au prix du marché, voire un peu moins.
    Quel serait le prix d’un kilo
    de viande Casher d’une bête dont on n’aura pas vendu à des non-juifs les parties
    impropres religieusement ? Le double… Certainement !
    Imaginez donc l’étiquetage
    obligatoire : combien de consommateurs seraient prêts à acheter de la viande
    tuée selon la méthode Casher ? Pas beaucoup ! Mécaniquement, les prix du Casher
    risqueraient de s’envoler.
    Voilà pourquoi cette mesure est
    très grave financièrement pour la communauté juive ( et musulmane ) faut savoir ce que l'on veut , respecter sa religion et payer le double, les reste de viande transformé pour la consommation animale; ou ignorer ces rites d'un autre age et respecter la condition animale

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