• la photo du jour

    C’est une photo magnifique, de celles dont le journaliste qui en est  l’auteur peut être récompensé par un prix prestigieux…

    https://www.facebook.com/louiswitter.photo

    Mais ce n’est pas celle d’un journaliste, et je peux ajouter : bien sûr !

    C’est celle d’un jeune photographe amateur, très talentueux, qui fait le travail que les journalistes ne font plus depuis longtemps : INFORMER !

    Louis Witter ne partage pas les prises de position des Veilleurs, de LMPT -il le précise lui-même- mais, impartial, il rend témoignage de ce qui se passe à Paris, sous le régime de Hollande.

    Belle leçon de journalisme donnée à tous ceux qui en font profession et ont une carte de presse pour mentir, déformer les faits ou les passer sous silence (puisque, hélas, dans presque toute la caste journalistique, le mensonge et l’omission se sont substitués, au mépris de la déontologie la plus élémentaire, au devoir de dire la vérité).

    Ce sont de telles photos-témoignages que le Nouvel Obs, l’Express, le Point etc  devraient publier dans leurs colonnes si les journalistes attachés à ces rédactions avaient un tant soit peu le sens de leurs responsabilités et observaient le devoir de neutralité qui devrait être le leur…

    Mais foin de la réalité qui dérange, vive la propagande idéologique !  Alors, ces Veilleurs debout, ces manifestants de la Manif pour Tous, les « journalopes » les ignorent superbement, ou les rangent dans l’extrême-droite (c’est un fourre-tout commode : on y met tout ce qui est attaché aux valeurs chrétiennes et à la France !), ou encore prétendent que le mouvement s’épuise.  Curieux que, pour un mouvement qui s’épuise, Valls le Gazeur fasse intervenir tant de CRS et de gendarmes, et que ces derniers soient au bord de la rupture1 !

    Des répressions de la liberté d’expression en Turquie, ça les fait réagir, nos journaleux !  Ils s’indignent devant ces atteintes aux droits de l’homme.

    Mais des Veilleurs debout français embarqués en GAV ou parqués comme du bétail, avec interdiction de circuler librement2, des poussettes fouillées pour y dénicher un éventuel drapeau de LMPT ou tricolore, des contrôles d’identité abusifs, au faciès (visant les blancs plutôt bien habillés, donc susceptibles d’être des opposants à la loi Taubira)5, des PV  ou des arrestations arbitraires pour port d’un T-shirt comportant la silhouette d’une famille6, ça ne présente aucun intérêt : pas assez exotique !

    Et puis pas question, pour les « journalopes », de défendre les libertés fondamentales (d’opinion, d’expression,  de libre circulation), quand il s’agit de personnes a priori de droite et  -circonstance aggravante-  sans doute catholiques ; cette défense des droits, ils la réservent à ceux qui « pensent bien »… comme eux !

    Mais revenons à la superbe photo de Louis Witter, celle qu’un journaliste digne de ce nom aurait pu prendre le 14 juillet 2013 !

    Comme il la décrit lui-même sur sa page Facebook, « une policière plaque sa main sur la bouche d’une manifestante opposée à la loi Taubira pour l’empêcher de crier ses slogans ».

    C’est une image violente, terrifiante, et cette main policière qui bâillonne cette jeune femme constitue un extraordinaire symbole de la liberté d’expression bafouée, niée. Un symbole que pourrait adopter la LDDH sur son site !

    On pourrait croire ce témoignage implacable issu d’un reportage sur tel ou tel  pays totalitaire : c’est en France, pays des Droits de l’Homme, que cela se passe !

    Honte au gouvernement  socialiste, honte à Valls, honte au préfet de Paris, honte à tous les donneurs d’ordres… qui continuent, malgré le rappel à l’ordre de l’UE5,  de détourner les forces de l’ordre de leur mission de protection des citoyens, pou en faire une police politique, chargée non plus d’assurer la sécurité mais de traquer le délit d’opinion.

    Il faut que cette photo fasse le tour du pays, et même qu’elle dépasse les frontières et fasse le tour du monde : à chacun de la copier et de l’envoyer à ses connaissances, avec mission de la renvoyer à leur tour…  

    Il faut aussi que cette photo parvienne aux élus, qui nous doivent des comptes sur la manière dont ils défendent nos libertés : n’hésitez pas à les interpeller !

    Chantal Macaire


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