• j'ai fais un rêve

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    EDITO DE CYRANO

    Nouvelle marche contre le racisme : 5 millions de musulmans repartent vers l’Afrique

    Lors des assassinats de Toulouse, puis à l’occasion de l’affaire du tueur fou, tous nos éditorialistes, derrière l’inimitable Fourest, ont déliré sur un assassin qui serait forcément de type européen, aurait le crâne rasé, serait membre du Front national, lecteur de Finkielkraut et de Camus, et abonné à Fdesouche, Boulevard Voltaire et Riposte Laïque. Bref, un Breivik français. Malgré le camouflet Merah et Dekhar, ils persistent à nous faire le coup du racisme et de la République en danger, et envisagent meetings et manifestations de masse, avant la fin de l’année, pour que la gôche apporte les réponses à la hauteur des enjeux. Je vous propose, quant à moi, un autre scenario, né de la fertile imagination d’un de nos lecteurs, que j’ai du plaisir à partager avec vous.

    Depuis le début du mois, l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouzeest encensé par l’intelligentsia parisienne à l’occasion de la sortie le 27 novembre 2013 du film « la Marche » dans lequel il joue et qui relate la Marche des beurs partie de Marseille en octobre 1983. Le comédien fait la une de Libération, de Télérama, du Nouvel Observateur et des Inrockuptibles. Mais quelques semaines plus tard, patatras ! La dure réalité rattrape le comédien, le réalisateur et les producteurs malheureux de « la Marche ». Les chiffres espérés ne sont pas au rendez-vous, le bête public franchouillard autant que celui issu de la diversité boudent largement le film.

    Début décembre 2013, c’est un Jamel Debbouze blessé qui se retire à Trappes et se cloître non pas dans l’ancienne abbaye mais dans la mosquée d’obédience marocaine, refusant toute interview. Lorsqu’il en ressort une semaine plus tard, il n’est plus le même. Jamel l’illuminé prétend avoir reçu la visite de Jibril. L’archange l’aurait choisi pour délivrer un nouveau message sacré à l’oumma : le big boss, Allah lui-même, a changé ses plans et demande aux croyants de cesser immédiatement l’application de la sainte mission de propagation de la loi universelle du coran, du moins d’une manière provisoire. En effet, il est trop tôt pour établir le grand califat mondial et l’Europe doit – pour l’instant – être épargnée. Sensible au sort des fidèles souffrant de discrimination dans les pays occidentaux, Allah-le-miséricordieux appelle tous les musulmans de France à la quitter pour revenir dans le giron du Dar-al-islam. De cette fantastique révélation, va naître un projet fou qui devait en quelques années bouleverser notre société.

    Le 15 décembre 2013, Jamel Debbouze (dont certains prétendent qu’il aurait été encouragé et conseillé par les penseurs René Marchand etRenaud Camus) adresse un communiqué aux rédactions des principaux journaux, rapidement relayé par les autres médias. L’humoriste « visité » par Jibril devenu le nouveau messager d’Allah appelle à une nouvelle « Marche contre le racisme », beaucoup plus ambitieuse que celle de 1983. Il rappelle que cette dernière n’a eu qu’un impact médiatique minime et que le bilan, 30 ans après, est déplorable : La société française s’est communautarisée ; certes, l’islam a bien envahi l’espace public mais au lieu d’entraîner des conversions massives, il a plutôt provoqué une réaction naturelle de rejet des Français, décidemment insoumis et épris de liberté de pensée, de laïcité et de justice. Jamel, toujours inspiré par Jibril, explique alors son dessein divin : organiser une Marche des populations islamiques de France vers l’Afrique du Nord. A coup sûr, le départ massif d’une composante de notre pays qui s’est avérée insoluble dans la Nation française, mettra enfin un terme à ce racisme larvé insupportable qui, depuis tant d’années, ternit l’image de notre République une et indivisible. D’abord critiqué par ses pairs, Jamel Debbouze, armé d’un bagout qui n’a rien à envier à celui d’un célèbre bédouin mecquois du VIIe, stimulé par sa nouvelle grâce coranique, et à force de promettre des lendemains et des muezzins qui chantent, finit tout de même par convaincre l’ensemble de ses coreligionnaires.

    valeursactuellescouvertureLa première Marche de 1983 avait rassemblé une petite quarantaine d’individus ayant effectué 750 kilomètres entre Marseille et Paris. La seconde Marche en rassemblera 5 millions et parcourra 1 500 kilomètres, entre Marseille et Algésiras, avant d’embarquer vers le Maghreb. C’est ainsi que le 31 décembre 2013, le néo-prophète Jamel en tête, la Marche se met en branle, direction l’Afrique. Cinq millions de Maghrébins, de nationalités française, algérienne, marocaine et tunisienne constituent une imposante colonne de plusieurs kilomètres de long. Pour rassurer les Français désemparés, les historiens s’empressent de rappeler qu’il y a eu de grands précédents. A juste titre, ils citent l’exode forcé d’un demi-million d’Européens d’Afrique du nord qui, en 1962, ont dû choisir la valise plutôt que le cercueil et quitter leur terre natale, abandonnant la vieille Afrique romaine aux bouchers halals du FLN. Ce déplacement demeure cependant largement inférieur à celui intervenu en 1947 à l’occasion de la partition des Indes britanniques où 12,5 millions de musulmans et d’hindouistes se sont entrecroisés, les uns marchant vers l’Inde et les autres vers le Pakistan.

    Fin janvier 2014, ce n’est pas sans émotion que les derniers éléments de la formidable colonne franchissent la frontière franco-espagnole. En effet, plusieurs dizaines de milliers d’accompagnateurs autrefois appelés « sous-chiens » ont tenu à gentiment escorter les migrants jusqu’au col du Perthus, dans les Pyrénées Orientales. Les larmes aux yeux, ces Français regardent la cohorte des marcheurs bigarrés, portant keffiehs, gandouras, kamis, burqas ou capuches de racailles, s’éloignant lentement du poste frontière. Le choc est tel chez les Français que certains ne peuvent contenir des cris et des rires nerveux et que beaucoup se prennent dans les bras comme pour mieux se soutenir. Pendant que les Français se remettent de leurs émotions, la Marche affronte courageusement la longue traversée de la Catalogne puis de l’Andalousie jusqu’à Algesiras. Les voilà déjà dans le port andalou où les attendent des centaines de ferries (affrétés généreusement par Bercy) prêts à les débarquer à Tanger, Alger ou Tunis. Certains policiers moqueurs de la Brigade des stup de Paris ont qualifié la Marche de Jamel de « go-slow » inversé, faisant probablement allusion aux go-fast en provenance du Maroc.

    L’histoire n’est pas finie. Très vite, d’autres communautés s’inspirent de la nouvelle Marche des beurs de Jamel et annoncent qu’elles aussi, vont retourner vers leur terre d’origine chérie. Déjà, se forme spontanément une autre Marche composée de gens du voyage, aussitôt surnommée par des esprits espiègles « la route du Rom ». Elle prend la direction des Balkans, talonnée par une immense colonne turque partie d’Alsace qui la dépasse en nombre et en vitesse. « La Marche turque » ainsi qualifiée par quelques commentateurs certainement plus malicieux que mélomanes, est en route vers la grande plaine d’Anatolie.

    Dernière manifestation de ces grands mouvements de populations qui auraient immanquablement provoqué un sentiment de jalousie chez le camarade Staline s’il avait pu les observer, on annonce une dernière Marche, celle des « intellectuels de la pensée dominante », formée par une centaine de journalistes, avocats, présidents d’associations progressistes et autres professionnels patentés de l’antiracisme qui refusent de continuer à vivre dans un pays moisi rejetant l’idéologie multiculturelle. C’est l’ancien ministre Jack Lang qui en prend la tête, abandonnant la présidence de l’Institut du monde arabe. Joyeusement – ou plutôt gaiement – sur des airs de techno et de rap, il conduit cette pittoresque colonne boboïde, tel Hans le joueur de flute des frères Grimm qui, jadis débarrassa la bonne ville de Hamelin de ses nuisibles. A la recherche du nouvel Al-Andalus, cher à l’ancien ministre islamophile, ils prennent la direction du Qatar, cet émirat moderne et attractif, tellement courtisé par les « élites » françaises du début du XXIe siècle. Largement composée d’anciens maoïstes, cette dernière colonne est surnommée « la Lang marche » par certains chroniqueurs un rien provocateurs.

    Le 31 décembre 2023, 10 ans après la 2nde Marche contre le racisme de Jamel, la France fait un bilan édifiant :

    -         85 milliards d’euros d’économie dans le budget annuel, conformément aux prévisions du rapport Posokhlow, soit 850 milliards d’économies sur la période

    -         Les établissements pénitentiaires s’étant vidés progressivement, seule une cinquantaine de maisons d’arrêt sont conservées (contre 191 actuellement)

    -         Les effectifs de la police nationale et de la gendarmerie baissent de 40%. Dans le même esprit, les milliers de fabricants, distributeurs, installateurs d’alarmes, de portes blindées, d’antivols se recyclent avant de faire faillite. Les centaines de sociétés de gardiennages connaissent la même situation (de toute façon, leurs employés étaient déjà partis avec la Seconde Marche)

    -         Des villes entières sont réinvesties par les Français, les lois de la République sont appliquées sur tout le territoire, mettant un terme à l’impunité des anciens habitants. La rénovation urbaine ne se fait plus forcément par des démolitions spectaculaires et des programmes coûteux de promotion immobilière, mais par le changement des populations. Dans les quartiers désertés suite à la Seconde Marche, de nouveaux habitants français ou européens éduqués et respectueux des règles de la République s’installent, provoquant une chute spectaculaire de la délinquance et un renforcement de la cohésion nationale.

    -         Les 2 200 anciennes mosquées de France deviennent des petits bistrots populaires (où sont servis pinard et saucisson), des librairies ou des commerces de proximité

    -         Le taux de chômage passe de 11% à 5%

    -         avec la baisse progressive de la dépense publique, les impôts ont chuté de plus de 50%

    -         les Français perdent enfin le rang de premiers consommateurs d’antidépresseurs dans le monde. Au contraire, ils redeviennent le peuple joyeux, fraternel, solidaire, entreprenant, dynamique, fier de son passé et confiant en son avenir.

    Je sais, après les couvertures nauséabondes de Minute sur Taubira et de Valeurs Actuelles sur l’immigration, ce n’est pas bien de publier un tel édito, dans un climat délétère de haine et d’islamophobie rappelant les heures les plus sombres de notre histoire. Mais cela fait tellement du bien, et complète si remarquablement le livre de René Marchand, Reconquista ou Mort de l’Europe…



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