• faits divers

    Haute-Savoie : trois jeunes écroués après avoir agressé le préfet et des policiers

    Des policiers de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) de jour effectuent un contrôle d'identité, le 15 juillet 2009 à Lyon.

    Des policiers de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) de jour effectuent un contrôle d'identité, le 15 juillet 2009 à Lyon.

    Crédit : FRED DUFOUR / AFP Archives

    Le préfet de Haute-Savoie et des policiers ont été agressés lors d'une opération de contrôle de la Bac. Trois jeunes hommes ont été écroués.

    Une opération de contrôle de la brigade anti-criminalité (Bac), à laquelle le préfet de Haute-Savoie participait, a dégénéré dans un quartier sensible de Thonon-les-Bains jeudi 14 novembre.

    Selon le Dauphiné Libéré qui a révélé l'affaire, les policiers ont voulu contrôler un homme de 19 ans connu comme revendeur de stupéfiants et porteur de cannabis. Mais selon le quotidien, celui-ci a refusé de monter dans la voiture de la BAC et alerté le quartier en criant.

    Une trentaine de jeunes impliqués

    Une trentaine de jeunes ont alors pris à partie le préfet Georges-François Leclerc et les deux policiers, dont un a été roué de coups à terre, l'un des agresseurs ayant utilisé une bombe de gaz lacrymogène qui a atteint le préfet. Contacté par l'AFP ce samedi 16 novembre, ce dernier s'est refusé à tout commentaire, "s'agissant d'une affaire judiciaire", faisant état de son "estime et son admiration pour les policiers du commissariat du Léman".

    Les trois jeunes gens ont été placés en garde à vue après les faits, puis présentés à un juge de la liberté et de la détention. Ils ont été écroués vendredi soir à la maison d'arrêt de Bonneville (Haute-Savoie) et seront jugés lundi 18 novembre en comparution immédiate

    Marine Le Pen : "C'est l'Etat et la République qui sont défiés"

    La présidente du Front National, Marine Le Pen, a estimé samedi dans un communiqué que l'agression était "un évènement très grave que le gouvernement semble vouloir minimiser par son silence alors qu'il devrait l'alerter au plus haut point".

    "C'est l'Etat et la République qui sont défiés, c'est le bilan désastreux de Manuel Valls qui est mis en cause, grand ministre dans la parole et le mensonge mais tout petit ministre dans l'action", a-t-elle accusé.



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