• et pourquoi pas !

    Cellule de Cannes» : un terroriste présumé remis en liberté

    Thibault Raisse | Publié le 09.04.2013, 

    Interpellé dans le cadre de l'enquête sur l'explosion d'une grenade dans une épicerie casher de Sarcelles (Val-d'Oise), Yann Nsaku a été remis en liberté ce mardi après six mois de détention.

    Interpellé dans le cadre de l'enquête sur l'explosion d'une grenade dans une épicerie casher de Sarcelles (Val-d'Oise), Yann Nsaku a été remis en liberté ce mardi après six mois de détention. |DR

    yann Nsaku, l’un des membres de la cellule terroriste dite de Cannes, a été remis en liberté ce mardi, après six mois passés en détention. Le jeune homme avait été arrêté début octobre 2012 avec onze autres personnes dans le cadre de l’enquête sur l’explosion d’une grenade dans une épicerie casher à Sarcelles (Val-d’Oise) en septembre dernier.
    Vos amis peuvent maintenant voir cette activité

    «Cette décision est une étape cruciale pour la défense, qui entend bien démontrer l’innocence de ce jeune homme», soulignent John Bastardi Daumont et Matthieu Chirez, ses avocats, qui demandent à ce que « l’intimité» de leur client «soit respectée».

    Mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, le jeune homme de 19 ans est un ancien espoir du  passé par le centre de formation de l’AS Cannes. Il est soupçonné d’avoir directement ou indirectement participé à l’attaque contre l’épicerie casher de Sarcelles. Il est également suspecté d’avoir préparé, au côté d’autres membres, une attaque de plus grande ampleur contre la communauté juive.

    L’enquête sur la cellule avait permis de découvrir des explosifs en nombre dans un box de Seine-et-Marne dont l’un des membres, Jérémy Bailly, possédait la clé. Des testaments avaient également été retrouvés lors de perquisitions.

    Au moment des arrestations, la cellule avait été qualifiée de «groupe terroriste probablement le plus dangereux mis au jour depuis 1996 en France» par le procureur de , François Molins. 

    LeParisien.fr

    La présidente du FN Marine Le Pen a déclaré mardi dans l'émission Preuves par 3 (Public Sénat-AFP) qu'elle abrogerait la loi sur le mariage homosexuel si elle accédait un jour au pouvoir, mais que les couples déjà mariés "le resteront".

    "Je reviendrais tout à fait sur ce texte (...) à la différence de l'UMP, je parle moins fort mais j'agis de manière plus efficace", a lancé la présidente du parti d'extrême droite.

    Marine Le Pen a précisé que l'abrogation de la loi se ferait "dans le cadre de l'Etat de droit, c'est-à-dire que ceux qui auront été mariés le resteront mais qu'il n'y en aura pas d'autres".

    Adopté par l'Assemblée nationale, le projet de loi sur le mariage homosexuel est actuellement examiné par le Sénat. La mobilisation dans la rue contre ce projet a divisé le FN, Marine Le Pen et son bras droit Florian Philippot refusant notamment de participer à la grande manifestation du 13 janvier à Paris, alors que de nombreux cadres du parti avaient battu le pavé.

    Marine Le Pen avait alors expliqué que malgré son opposition, elle refusait de tomber dans "un piège" tendu selon elle par le PS et l'UMP pour masquer la gravité de la situation économique et sociale. Sa nièce, la députée Marion Maréchal-Le Pen, qui avait manifesté le 13 janvier, avait reconnu une "hésitation" du parti à ce sujet



  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :