• enfin une invention quelle est bonne

    L’invention que l’humanité attendait : la Mihrabox

    CES ADORATEURS VONT DONC POUVOIR LIBERER NOS RUES

    Comment retrouver une spiritualité saine et apaisée ? En se recueillant dans un espace libre de toutes gênes visuelles et auditives

    C’est ce qu’affirme l’imam parisien Hassen Bounamcha, qui en plus d’être un spécialiste en matière de rokya (*) [ l’exorcisme musulman destiné à résoudre les problèmes de sorcellerie et de mauvais oeil] est aussi le concepteur de la toute nouvelle mihrabox, cette mini mosquée pliable et portable, pensée pour les musulmans actifs des sociétés modernes où il leur est difficile de tout laisser tomber pour sortir et aller prier à la mosquée. Elle leur permet également  une meilleure concentration lors des prières quotidiennes et peut être installée tout aussi bien au bureau qu’à domicile. De plus elle est devenue indispensable aux femmes musulmanes qui portent le voile intégral et qui se verront maintenant confinées à l’intérieur de leur foyer dans un pays comme la France où la loi ne leur permet plus sortir voilées dans la rue…

    La mihrabox est disponible en plusieurs grandeurs et en différents matériels allant du carton au plastique en passant par le polyester  et toutes viennent avec un tapis de prière «made in Turkey» .   Les prix vont de 69 € pour le modèle pour enfant à 450 € pour la version de luxe comportant un haut parleur intégré pour l’appel à la prière….

    POUR EUX QUI JADIS DETESTAIENT LE PROGRES

    "Fellagha"

    Quand ma pens€e s'en va vers l'Afrique du Nord

    Je me sens, tout d'un coup, bourrel€ de remords

    Que l'Alg€rie soit une province franaise,

    C'est €vident, bien s.r, bien qu'. tous a ne plaise

    Que des hommes aient fait d'un bled qui n'€tait rien,

    Ce beau pays alg€rien

    Nul ne peut dire le contraire...

    ...Seulement, ces temps-ci, il faut compter, l. bas,

    avec un m€content, un certain fellagha.

    Et, petit fellagha, c'est . toi que je pense

    En voyant ta rancune . l'€gard de la France.

    J'ai beaucoup r€fl€chi et ma m€ditation

    Me d€cide . venir te demander pardon.

    Oui, pardon, Fellagha, pardon pour mon grand-p.re

    Qui vint tracer des routes et labourer la terre.

    Il est tomb€ chez toi, il a tout chamboul€.

    O. poussaient des cailloux, il a foutu du bl€

    Et, mettant apr.s cela le comble de l'ignoble,

    O. poussaient des cailloux il a fait un vignoble

    Pardon, cher petit Fellagha,

    Oh, pardon de tous ces d€g.ts.

    Et mon affreux grand-p.re (il faut qu'on le confesse)

    N'€tait pas seul de son esp.ce.

    Ces autres sc€l€rats ont b.ti des cit€s

    Ils ont install€ l'eau et l'€lectricit€.

    Et tu n'en voulais pas, c'est la claire €vidence

    Puisque avant qu'arrive la France

    Tu n'avais, en dehors de la Casbah d'Alger,

    Que la tente ou bien le gourbi pour te loger

    Et tu t'€clairais . l'huile

    Nos maisons, bien s.r, c'€tait la tuile.

    De l'€lectricit€, l. encore soyons francs,

    Tu ne demandais pas qu'on te mette au courant

    Tu t'es habitu€ . ces choses inf.mes

    Mais . regret et la mort dans l'.me

    Sto.quement, d'ailleurs, supportant ces malheurs,

    Avec courage et bonne humeur.

    Mais tu engraissais, mais de mauvaise graisse

    Car tu prenais le car, (une invention tra.tresse)

    Ce m.me car que, pris d'un d€lire divin,

    Tu devais, un beau jour, pousser dans le ravin.

    Je comprends ta rancoeur, je comprends ta col.re,

    Tu n'es pas au niveau des Arabes du Caire

    Tu g.ches et tu vis mieux qu'un fellagha €gyptien.

    A quoi Nasser ... Nasser a rien

    Nous avons massacr€ les lions, les panth.res,

    Nous avons ass€ch€ les marais mill€naires.

    Les moustiques sont morts... les poux,

     

    De Profundis.

    Nous avons tout tu€, jusqu'. la Syphilis.

    Ah! Pardon, Fellagha, pour tous ces carnages.

    Nous avons fait tout cela, c'est bougrement dommage.

    Car si d'autres idiots l'avaient fait, inspir€s

    C'est nous qui maintenant, viendrions vous lib€rer,

    Et bouffer les marrons cuits pour ces imb€ciles.

    C'aurait €t€ moins long et beaucoup plus facile.

    Bien pardon, Fellagha, de t'avoir mieux nourri,

    Et d'avoir . tes pieds nus, mis (oh maladresse),

    Des souliers...

    Dont tu voudrais nous botter les fesses.

    C’est fait…

    ( paroles d'un célèbre chansonnier Sètois )


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