• encore une loi a la con

    Le Figaro revient sur l’affaire des squatters occupant la maison de Maryvonne, 83 ans, à Rennes.

    Rocambolesque. Après le décès de son conjoint, une femme de 83 ans décide de retourner vivre dans sa maison à Rennes… qu’elle retrouve occupée et dans un état lamentable. Et la loi n’est pas en sa faveur !

    «On est chez nous, c’est tout ce qu’ils nous disent», explique-t-elle. Et pour cause!

    «Je suis malheureuse mais malheureuse à l’extrême. Je suis malade et si je n’avais pas mon fils, je me laisserai mourir», confie Maryvonne qui se voit désormais comme «une SDF».

    Maryvonne n’a pas reconnu son pavillon quand elle y est revenue», écrit Ouest-France, qui a publié cette information dans ses colonnes. «Sur la porte d’entrée, il y a la faucille et le marteau et ça sent le cannabis», rapporte Maryvonne, interrogée au micro d’Europe1, «et il y a de la lumière nuit et jour.» En tout, une quinzaine d’occupants se sont installés en toute tranquillité. À l’intérieur, c’est l’hécatombe : ils ont abîmé le logement en le taguant et en abattant des cloisons. Maryvonne et son fils n’ont pas essayé de rentrer dans la maison, heureusement car «ça aurait été une violation de domicile nous a dit la police».

    Le Figaro (Merci à Nationaliste)


    Depuis plus de dix-huit mois, des squatters occupent le pavillon de Maryvonne, 83 ans, rue de Châtillon, à Rennes. Elle a écrit à la maire de Rennes, au préfet, au procureur… Il faudra des semaines de procédure avant d’expulser la quinzaine d’occupants que la loi protège.

    Les squatteurs étant insolvables, la rénovation sera à la charge de Maryvonne.

    L’octogénaire, hébergée à Saint-Domineuc, à 30 km de Rennes, chez son compagnon, a dû quitter les lieux après le décès de ce dernier. Mais elle ne plus rentrer chez elle, à Rennes. Sa maison est squattée par une quinzaine d’occupants, qui ont changé les serrures et « tout cassé » : façade taguée, arbres abattus, cloisons détruites.

    La loi du 5 mars 2007 fixe les règles. Si le propriétaire n’a entrepris aucune démarche avant 48 heures, les squatteurs peuvent invoquer la loi sur le domicile. Et ils ne s’en privent pas. Le texte est affiché sur la porte de la maison de Maryvonne !

    La propriétaire et son avocat, Me Philippe Billaud, ont engagé une procédure qui ressemble à un marathonjudiciaire. «C’est la loi, soupire-t-elle. Mais les pouvoirs publics pourraient peut-être me dépanner pendant quelques semaines et m’offrir un logement ?»


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