• détendons nous

    mieux vaut mettre la musique avant de lire ce qui suit

    Ce matin

    France soir attire notre attention sur ces dizaines de hauts

    fonctionnaires a qui on a donné le titre de préfets alors qu'ils n'ont jamais

    exercé cette fonction et qui sont nommés de manière totalement

    discrétionnaire et sans exiger le moindre titre ou diplôme nécessaire pour

    ce poste.

    En ces temps de disette,

     

     

    où le gouvernement serre les cordons de la

    bourse dans l'éducation, la santé et la police-gendarmerie c'est un scandale

    français, un scandale qui serait inadmissible chez nos voisins comme le

    Royaume-uni ou l'Allemagne.

    Ce systême de "préfets fantômes"

     

     

    existe depuis la création de ce corps

    par Napoléon 1er, en 1800. Cependant le général de Gaulle, très stricte

    avec tout ce qui touchait les finances du pays et les morales publiques, y

    avait mis fin.

    Mais François Mitterrand

     

     

    en arrivant à l'Élysée en 1981 avait rétabli

    rapidement ce système souvent basé sur des relations maçonniques. Un

    décret du 23 décembre 1982 autorise la nomination de préfets "

     

    en mission

    de service public relevant du gouvernement "

     

     

    à hauteur de 5% de l'effectif

    budgétaire du corps des préfets. Mais aujourd'hui ce quota de "préfets

    fantômes" autorisés s'élève à 7% des 236 préfets, ce qui représente 17

    faux préfets.

    Ces préfets "bidons"

     

     

    sont alors nommés préfets hors cadre après

    quelques mois, nomination qui leurs permet de toucher 6.000 euros brut

    mensuels en attendant d'être élu sénateur ou député ou bien d'attendre

    sereinement la retraite.

    S'ils sont élus

     

     

    , ils sont placé en détachement car officiellement ces deux

    fonctions sont incompatibles selon la loi. De ce fait ils ne reçoivent plus

    qu'un petit salaire de l'État dont le montant correspond au paiement de ses

    cotisations de retraite de préfet. Et si ils sont confrontés à un échec

    électoral, ils peuvent de nouveau coiffer "la casquette de préfet" hors cadre

    sans affectation de poste dans un département mais en touchant le salaire

    plein pot.

    Mais après Mitterrand

     

     

    , le système a largement prospéré sous Jacques

    Chirac et il perdure sous le "règne" de Nicolas Sarkosy. Chaque mercredi,

    qui est le jour du Conseil des ministres, un préfet fantôme chargé d'une

    mission (bidon) de service publique relevant du gouvernement peut être

    nommé, en quelque sorte un cadeau présidentiel offert à ses courtisans,

    amis ou obligés.

    Personne

     

     

    ne remet et ne remettra en cause ce système qu'ils soient de

    gauche ou bien de droite, car tous en profitent ou espère en profiter un jour

    ou l'autre. C'est un vrai scandale d'État qui bénéficie d'un habillage légal.

    Qui bénéficie de ces largesses ?

     

     

    Et bien deux caciques du PS qui ont fait

    valoir leurs droits à la retraite de préfet sans avoir exercé cette fonction, en

    profitent actuellement. Il s'agit de Michel Delebarre depuis le 28 avril 2011

    et de Michel Vauzelle depuis le 15 août 2010 qui touchent une pension

    mensuelle 4.000 euros brut, à laquelle vient s'ajouter leurs indemnités

    parlementaires, soit pour Michel Delebarre 15.124 euros brut et 9.760 euros

    brut pour Michel Vauzelle. A cela il faut ajouter 6.000 euros d'indemnité

    forfaitaire représentative de frais de mandat de député.

    Lorsqu'ils décideront

     

     

    de quitter leurs mandats électoraux ils pourront tout

    cumuler : leur retraite de préfet fantôme, de parlementaire et d'élu local, soit

    pour Michel Delebarre environ 12.000 euros mensuel brut et pour Michel

    Vauzelle 10.000 euros mensuel brut. Les montants de ces cumuls sont

    terriblement choquant pour bon nombre de Français, car rappelons que

    selon l'INSEE le montant moyen brut des pensions en France se sont

    élevées, en 2009, à 1.196

     

    par mois…


    Mais les élus du PS

     

     

    ne sont pas les seuls d'avoir bénéficié de la

    nomination de préfet fantôme. Brice Hortefeux, l'ami de toujours de Nicolas

    Sarkozy a été nommé, selon un décret pris lors du conseil des ministres du

    27 avril 1995,

     

    préfet chargé d'une mission de service public relevant de

    l'action du gouvernement

     

     

    , c'est-à-dire "préfet fantôme"!


    Mais on vu dernièrement

    que ces nominations ne concernaient pas

    seulement à récompenser les amis du Président de la République, elles

    servent également à empêcher la réélection d'un sénateur. Il s'agit du

    sénateur de Maine-et-Loire Christian Gaudin ancien membre du Modem et

    actuellement du Nouveau Centre élu sur sa propre liste aux sénatoriales

    contre celle du poids lourd local de l

    ʼUMP, André Lardeux, 64 ans, exprésident

    du conseil général.

    Car le président de la République

     

     

    l'a nommé, le 11 octobre 2010, préfet

    administrateur des Terres australes et antarctiques françaises (avec

    résidence dans l

     

    ʼîle de la Réunion). Et ceci pour que la droite parte unie aux

    sénatoriales de septembre 2011 en Maine-et-Loire afin de gagner le siège

    supplémentaire prévu dans ce département qui passe de trois à quatre

    sénateurs.

    On peut penser

     

     

    que d'autres sénateurs qui sont des empêcheurs de

    tourner en rond, seront nommés préfets fantômes dans les mois à venir,

    par exemple : Alain Vasselle ou Philippe Marini dans l

     

    ʼOise, Laurent Béteille

    pour l

     

    ʼEssonne, Alain Gournac ou Dominique Braye dans les Yvelines, et

    enfin Christian Demuynck en Seine-Saint-Denis.

    Notons que ces arrangements entre amis que l

     

    ʼon cache

    soigneusement au citoyen, coûtent très cher au contribuable.

     

    Sources :

     

    France Soir

     


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