• des temps troublés

    des temps troublés

    Décidément, on a de moins en moins de repères dans cette France qui subit Hollande et sa clique depuis trois années. Ceux qui prétendent lutter contre le fascisme qu’incarneraient Marine Le Pen et ses militants nous déroutent de plus en plus.

    Le 1er mai, à Paris, des femmes aux seins nus bousculent la présidente du FN lors du dépôt d’une gerbe devant la statue de Jeanne d’Arc. Ensuite, elles perturbent, avec mégaphone, un rassemblement légalement autorisé, en multipliant les saluts nazis. Le soir même, elles sont sur tous les plateaux de télévision, et pleurnichent, bien que ne présentant aucune blessure visible, sur la violence du service d’ordre qui les a délogées. Avec la complicité des journalistes de propagande, les agresseurs deviennent les agressés.

    Le 4 mai, Robert Ménard ose dire, s’appuyant sur les prénoms, qu’il y aurait près de 65 % d’élèves d’origine musulmane dans les écoles biterroises. Résultat : on parle de fichiers (mot qu’il n’a jamais prononcé), on compare les juifs des années 1940 aux musulmans de 2015, et donc le maire à Hitler et à Pétain. Le dernier communiste du coin s’exhibe même au conseil municipal avec un gros croissant jaune sur sa veste… Le brave camarade ignore sans doute que Mein Kampfremporte un très gros succès dans nombre de pays arabes, et que la presque totalité des agressions antisémites vient de jeunes musulmans, comme l’avaient fait remarquer les présidents du CRIF et de la LICRA. Pour lutter contre les héritiers supposés de la « la bête immonde », on fait mieux !

    À Hayange, ce 8 mai, les vaillants « antifascistes » ont fait dans un autre registre. Alors qu’il commémorait la victoire des forces alliées contre le nazisme, le maire Fabien Engelmann et la population ont vu arriver une quinzaine de personnes, exhibant une grande banderole appelant à une « marche des fiertés », à Metz, dans quelques semaines. On pourrait déjà être surpris de l’indécence de la démarche, et de l’absence de respect de ces jeunes gens pour cette cérémonie et sa symbolique. Mais le pire était à venir. En effet, on lisait, sur ce calicot où dominait une énorme rangers, ce texte : « Florian, Fabien, Steeve et les autres, toutes les folles ne sont pas au Front. »

    Si les mots et les images veulent dire quelque chose, on doit donc comprendre que les sympathiques militants de Couleur gaie appellent ouvertement à écraser à coups de rangers les homosexuels du Front national, dont ils balancent trois prénoms qui, dans cette région, ne laissent la place à aucune confusion.

    Et, là encore, la couverture médiatique est pour le moins étonnante. Dans Le Républicain lorrain, la journaliste Joan Moïse ne s’émeut absolument pas de la perturbation de la cérémonie, et pas davantage de la délation des pratiques sexuelles supposées de responsables du FN. Elle donne largement la parole au président du mouvement, qui tient par ailleurs des propos ahurissants, quand on connaît certaines réalités internes, sur le FN et l’homosexualité. Pour cette journaliste, des homosexualistes qui perturbent une cérémonie en hommage aux victimes du nazisme, et appellent à casser du pédé patriote, deviennent des militants luttant contre l’homophobie. Ils ont donc droit à une page dans Le Républicain lorrain.

    Ces trois exemples confirment que, contre le FN et ses alliés, tout est permis, la propagande est assurée par les médias gavés de subventions, et l’impunité est garantie par le régime.

    Alors, pourquoi se gêner ?


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