Au matin du mardi 11septembre2001, dix-neuf terroristes détournent quatre avions de ligne afin de les écraser sur des bâtiments hautement symboliques du nord-est du pays. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center (WTC) à Manhattan (New York) et le troisième sur le Pentagone, siège du Département de la Défense, à Washington, D.C., tuant toutes les personnes à bord et de nombreuses autres travaillant dans ces immeubles. Les deux tours se sont effondrées moins de deux heures plus tard, provoquant l'effondrement de deux autres immeubles[4]. Le quatrième avion, volant en direction de Washington, s'est écrasé en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie, après que des passagers et membres d'équipage ont essayé d'en reprendre le contrôle. Plusieurs milliers de personnes ont été blessées lors des attaques[5] et 2 995 sont mortes[1], dont 343 pompiers et soixante policiers new-yorkais[6], et les dix-neuf pirates de l'air[1].
La Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis a été créée en 2002 pour expliquer comment ces attentats ont pu se produire et pour éviter que cela ne se reproduise[7]. Dans son rapport[8] publié fin août 2004, elle établit la responsabilité du réseau Al-Qaida, en affirmant que les dix-neuf terroristes auteurs de ces attentats-suicides en étaient membres et que le commanditaire en était Oussama ben Laden qui, selon Gilles Kepel[9],[10], les a revendiqués en décembre 2001 et 2002 (13 décembre 2001 : « Nous avons calculé à l'avance le nombre d'ennemis qui seraient tués, d’après la structure de la tour. Nous avons estimé que trois ou quatre étages seulement seraient touchés. J'étais le plus optimiste de tous (...) En raison de mon expérience dans le domaine, je pensais que l’incendie du carburant de l’avion ferait fondre la structure en fer du bâtiment, et que cela provoquerait uniquement l'effondrement des étages percutés par l’avion et de ceux situés au-dessus. C'est tout ce que nous espérions. »[11]), de même qu’en octobre 2003 et 2004 (30 octobre 2004 : « Je vous le dis, Allah sait qu'il ne nous était pas venu à l'esprit de frapper les tours. Mais après qu'il fut devenu insupportable de voir l'oppression et la tyrannie de la coalition américano-israélienne contre notre peuple de Palestine et du Liban, j'ai alors eu cette idée. »[12]) et les revendiquait encore en 2009, selon le site As-Sahab[13].
Oussama ben Laden s'est d'autre part réjoui de ces destructions dans des vidéos diffusées en octobre et novembre 2001 (7 octobre 2001 : « Dieu Tout-Puissant a frappé les États-Unis en leur point le plus vulnérable. Il a détruit leurs plus grands bâtiments. Louange à Dieu. Les États-Unis sont remplis de terreur du nord au sud et de l'est à l'ouest. Louange à Dieu (...) Il a permis à un groupe de musulmans à l'avant-garde de l'Islam de détruire les États-Unis. Je lui demande de leur accorder le paradis. »)[14],[15].
Khalid Cheikh Mohammed a été désigné comme le principal organisateur de ces attaques et a reconnu les faits lors de son procès. Pourtant, certains contestent malgré toutes les explications couramment admises concernant ces attentats, voire avancent des théories explicatives alternatives, généralement qualifiées de théories du complot.
Ces évènements ont été vécus presque en temps réel par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde et ont provoqué un choc psychologique considérable, les images de l'avion heurtant la deuxième tour du World Trade Center ainsi que celles de l'effondrement complet en quelques secondes des deux tours du WTC de Manhattan ayant été diffusées en direct. Le gouvernement des États-Unis et celui de nombreux autres pays ont réagi en renforçant leur législation antiterroriste, et en lançant une « guerre contre le terrorisme », notamment en Afghanistan, dont le régime taliban, qui avait prêté allégeance à Al-Qaida, était soupçonné d'héberger Ben Laden. Le Pentagone a été réparé en un an et le Site du World Trade Center nettoyé pour accueillir d'ici 2013 une nouvelle tour, le 1 World Trade Center. Des milliers de personnes, notamment des secouristes, ont contracté des maladies engendrées par l'inhalation de poussières toxiques sur le site du WTC[16].
Des lobbies islamistes liés aux Frères musulmans reprochent au Premier ministre Harper d'avoir dit la vérité, à savoir que l'islamisme est la plus grande menace à la sécurité du Canada.
Les musulmans qui se sentent insultés qu'on associe islam et violence devraient demander à ces groupes inscrits sur la liste des entités terroristes du gouvernement canadien de changer de nom : Al-Ittihad Al-Islam, Al-Jama'a al-islamiya, Ansar al-Islam, Armée islamique d'Aden, Groupe islamique armé, Hamas (Harakat Al-Muqawama Al-Islamiya), Hezb-e-Islami Gulbuddin, Jemaah Islamiyyah, Jihad islamique palestinien, Mouvement islamique d'Ouzbékistan.(source)
Tarek Fatah se félicite de la lucidité du Premier ministre. Il avait dit l'année dernière : «Je déplore la lâcheté des élites qui n’ont pas le courage de déclarer : l’idéologie de l’islamisme et du djihad est l'équivalent du fascisme et du nazisme.
Et comme chacun le sait, tout musulman est un Islamiste
Mais quelle est donc la cause profonde («root cause») du terrorisme, se demandent depuis dix ans les experts et les médias en Occident ?
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Les rebelles Shebaab de Somalie ont interdit l’anglais dans les écoles de la ville portuaire de Kismayo dans la région sud du pays qu'ils contrôlent et exigé que les enseignants changent le programme pour enseigner les études arabes et islamiques.
Les rebelles ont déjà cherché à enrôler des écoliers dans la guerre sainte qu’ils mènent contre le gouvernement somalien et ses alliés. Ils avaient déjà interdit l'anglais et les sciences dans d’autres parties du sud de la Somalie.
Dans une déclaration publiée sur le site el-Shebaab, les militants expliquent qu’ils ont pris ces mesures pour éviter que les élèves n’apprennent des valeurs contraires aux principes de la charia islamique dans les manuels hindous ou chrétiens. Le groupe extrémiste, qui interdit la musique, les films et le football, adhère à sa propre interprétation stricte de la charia. Ils ont décapité et amputé des gens pour les punir.
«Nous voulons éradiquer tout enseignement contraire à la charia islamique et promouvoir les études islamiques. Nous prendrons des mesures en vue de contrôler le système éducatif de nos enfants. Les parents doivent s’assurer d’enseigner les principes du djihad islamique à leurs enfants», déclare un communiqué du groupe, qui veut imposer sa version de la charia sur l’ensemble de la Somalie.
C'est comme ça qu'on faisait à l'époque de Mahomet...
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Selon une nouvelle fatwa (opinion islamique), ceux qui manipulent un téléphone portable affichant des versets du coran doivent s’assurer d’être «propres et purs».
Mohamed Ben Saleh al-Monjid a annoncé la fatwa lundi en envoyant de son compte Twitter un message disant que la propreté est une condition essentielle à la manipulation d’un téléphone contenant le coran.
Les musulmans sont tenus de se laver avant de prier ou de manipuler le livre sacré musulman.
«Après avoir délibéré avec le cheikh Abdel Rahman al-Barak, nous en sommes venus à la conclusion que le coran qui apparaît sur l'écran doit être traité comme le livre lui-même, et quand il disparaît, la fatwa ne s’applique plus», a écrit dimanche le savant al-Monjid sur Twitter. Lundi, il a tweeté une autre conversation avec un savant différent, avec la même conclusion.
On s’attend à ce que la fatwa suscite des débats, ce qui est souvent le cas pour les questions concernant la technologie et les affaires islamiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.