Des familles de gens du voyage à l'entrée du pont d'Aquitaine à Bordeaux, le 16 août 2010.

"C'est toujours bloqué", a expliqué à l'AFP Franck Couchevelou, vice-président de l'association de la vie du voyage (LVDV), présent dans ce groupe comptant environ un millier de personnes et 250 caravanes et véhicules arrivés dimanche à Bordeaux en provenance d'Anglet (Pyrénées-Atlantiques).

Un porte-parole du convoi, Jean Avrillas, a précisé que le groupe, à qui les autorités refusent l'accès à la plaine des sports, avait trouvé un autre terrain situé à Blanquefort, commune limitrophe de Bordeaux, mais n'avait pas obtenu l'autorisation des autorités de s'y installer.

"Ce n'est pas un stade, c'est un champ avec de l'herbe, si on a l'autorisation, on y va", a-t-il affirmé, expliquant que les gens du voyage, installés sur des voies de circulation dans le quartier de Bordeaux-Lac depuis dimanche soir, attendraient des garanties avant de s'en aller.

De source policière, on a précisé que les gens du voyage étaient désormais libres de s'en aller mais que le convoi n'avait pas bougé à la mi-journée.

Françoise Jaffray, directrice de cabinet adjointe du préfet de la Gironde, a confirmé que la "situation est plutôt figée". Les gens du voyage ont refusé lundi des terrains proposés par le maire (UMP) de Bordeaux, Alain Juppé. Ils ont également déposé un recours en référé qui doit être examiné mercredi matin par le tribunal administratif.

La mairie de Blanquefort a pour sa part indiqué n'être saisie d'aucune demande concernant un terrain sur sa commune.

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