• D S K et la cuisine au beurre

    Dominique a t 'il voulu jouer un remake du < dernier Tango à Paris >

    La pression est devenue trop forte. Marie-Victorine M., 38 ans, a décidé de sortir de l’ombre et de parler au grand jour, sans rien dissimuler. Cette jeune femme affirme qu’elle a été pendant près d’une année la maîtresse de Dominique Strauss-Kahn, une liaison qu’elle a consignée au jour le jour dans un journal intime. Née de mère espagnole et de père congolais, elle a rencontré le leader socialiste en février 1997 dans sa ville de Sarcelles, en banlieue parisienne, où il était maire. Rendez-vous secrets, baisers volés, elle évoque aujourd’hui une dévorante passion amoureuse. «Mon premier grand amour», dit-elle. Une déclaration qui éclaire quelque peu ce que pourrait avoir été la vie cachée de DSK et expliquerait l’acharnement des avocats de Nafissatou Diallo, la femme de chambre du Sofitel, à mettre au jour tout ce qui, dans le passé de l’ancien patron du FMI, pourrait servir la cause de leur cliente.

    Actuellement consultante, juriste formée à la Sorbonne, à l’ONU à Genève, puis à la Cour pénale internationale à La Haye, Marie-Victorine M. vit depuis 2009 près de Los Angeles, mégalopole qu’elle a décidé de fuir samedi dernier par le premier avion pour se réfugier à Paris. Harcelée par les journalistes américains désireux de raconter son histoire, sollicitée par le bureau du procureur de New-York (avec l'adjointe duquel elle a déjà eu plusieurs contacts téléphoniques), elle accepte aujourd'hui de se dévoiler pour L’illustré.

    «Je ne suis pas face à vous pour abattre un homme qui est déjà à terre, dit-elle d’entrée. Je n’ai pas cherché cette interview, j’y suis contrainte parce qu’on me poursuit, car les médias américains font le siège de chez moi, sur la base d’une lettre à mon père qu’ils se sont procurée et dans laquelle j’évoquais cette liaison. On m’a fait comprendre que des articles seraient publiés. Donc, avant que cela ne sorte contre mon gré, je préfère me défendre et prendre les devants.»                                                                                     

    Le 14 mai dernier, comment avez-vous appris l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York?

    Je venais de rentrer chez moi à Santa Monica. La veille, j’avais volé de Hong Kong vers Los Angeles. A mon réveil, sur mon mail, j’avais une alerte du New York Times. J’ai cliqué sur le lien et j’ai lu la dépêche annonçant la nouvelle…

    Et quelle a été votre première réaction?

    Instinctivement, cela a d’abord été de la stupéfaction. La seconde réaction, immédiatement après, a été de me dire que mon téléphone allait sonner bientôt. Dans mon entourage, il n’y avait que deux personnes qui étaient au courant de ma liaison passée avec lui. Effectivement, elles n’ont pas manqué de m’appeler. «Dis, tu as vu ça? Qu’est-ce que t’en penses?» Et je leur répondais à chaque fois: «Oui, c’est incroyable, mais en même temps, il est ce qu’il est!» Ensuite, je me suis demandé si Dominique était devenu stupide avec l’âge. Il était sur la route du succès et il avait saboté toutes ses chances. Mais au fond de lui, je ne suis pas certaine qu’il voulait vraiment être président de la République. C’est un acte manqué. Mais je n’imagine pas que ce soit conscient de sa part.

    C’est-à-dire?

    C’est-à-dire que je pense que c’est un homme qui aime le sexe, qui a un gros appétit sexuel, qui aime les femmes, donc, qu’effectivement, il est peut-être allé un peu trop loin, beaucoup trop loin. Et je suis convaincue que, dans son esprit, il est intimement persuadé de ne pas être coupable. Même si des éléments matériels parlent contre lui. Via ses avocats, il a d’abord nié, puis il a admis la relation sexuelle de manière consentie. Quand j’ai lu les premiers articles dans la presse américaine, contenant par exemple le détail qu’il aurait pris sa présumée victime par-derrière, cela m’a poussée à croire cette femme. Il y a de l’ADN et du sperme, donc forcément il s’est passé quelque chose dans la suite 2806.< et Marie Victorine connait bien les goûts de Dominique > si toutes les femmes qui se sont fait agrandir le cercle de leurs relations portent plainte pour viol, çà va encombrer les palais de justice. A t'il été Brutal ? a t'il employé du beurre de guérande à la fleur de sel ? Le Petit était il trop petit ?


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