• COMBIEN DE FANATIQUES EN FRANCE ?

    Affaire MERAH : en guise d’épilogue – par Olivier PERCEVAL, secrétaire général de l’Action Française

    Publié parlegaulois.infoLibellés :,,,,
    - POINT DE VUE-
    Il est mort. Tout le monde peut retourner à ses occupations et à sa campagne (électorale). Il y aura un épilogue, que dis-je des épilogues, présidentielle oblige. Chacun livre déjà aux médias gourmands son indignation sur le comportement de l’adversaire qui ne respecte pas le deuil. On s’indigne de l’indignité des comportements en somme.
    Tout cela serait risible si ce n’était pas si tragique. Le candidat Sarkozy n’a pas de mots assez durs pour condamner une barbarie jugée imprévisible.
    Un musulman déclarait récemment sur une antenne radio que plus de 80 % d’entre eux, soit l’immense majorité, était pacifique. Déclaration naïve qui ressemble à un aveu. Si on estime que la France ne compte pas loin de 10 millions de représentants de cette religion, cela voudrait-il dire que 20 % d’entre eux seraient potentiellement dangereux. Soit 2 millions ?


    Ce chiffre n’est certes pas crédible, mais quelques milliers de fanatiques seulement suffiraient à donner le frisson.
    Vous dites imprévisible ?
    Le principe de réalité nous oblige à constater l’immense responsabilité de nos «élites politiques », droite et gauche confondues, qui ont favorisé cet état de fait explosif en attirant par centaines de milliers chaque année une population qu’elles ne contrôlent ni ne comprennent.
    Et pour couronner le tout, la politique étrangère de notre pays rangée servilement derrière « l’État profond » américain, (allié de l’Arabie Séoudite, grande pourvoyeuse de fanatiques religieux) selon l’expression d’Aymeric Chauprade offre une « légitimité » supplémentaire aux moudjahidin hexagonaux.
    Il est là le problème et nous attendons la réaction du MEDEF dont les porte-paroles expliqueront au peuple français qu’il serait indécent de «stigmatiser les musulmans ».
    Les patrons trouveront naturellement le soutien de toute la gauche du PS au Front de gauche en passant par les écolos pour nous intimer l’ordre de la fermer.
    Quant à l’UMP toujours adepte du « grand remplacement » elle donnera quelques coups de menton électoraux pour finalement entrer dans le rang.
    Mais qu’est-ce que pèsent la mort brutale de quelques jeunes paras, et d’ enfants innocents, en face d’un système financier mondial qui s’appuie sur l’immigration de masse pour faire du chiffre ?
    Il n’y a là que des dégâts collatéraux certes fort dommageables, mais pas au point d’arrêter le business.
    L’Islam est une religion complexe et il ne nous appartient pas ici d’entrer dans une disputatio théologique. Mais une chose est sûre : ce n’est pas en maintenant une immigration fleuve qu’on empêchera Paris, Marseille, Lyon et toute nos grandes villes de ressembler à Bagdad, Kaboul ou Tripoli.                                                                                                          

    C'est le 22 novembre 2011, alors qu'il se remet d'une hépatite A contractée au Pakistan, que Mohamed Merah répond à la convocation des policiers du renseignement intérieur à Toulouse. Ils sont deux à l'interroger : un fonctionnaire rattaché à la direction régionale et un spécialiste de la mouvance islamiste de la direction centrale descendu de Paris.

    Dans le compte-rendu qu'ils font de cet entretien, les policiers expliquent qu'ils ont le sentiment d'avoir en face d'eux un jeune homme sournois, cynique, potentiellement dangereux. Il est "bizarre" mais il affiche un profil de jeune délinquant "de cité", plus que celui d'un djihadiste. Il évoque ses "larcins" pour justifier son train de vie. Les deux fonctionnaires ont la sensation d'avoir affaire à un individu un peu perturbé.
     

    "IL NOUS A BIEN ROULÉS DANS LA FARINE"

    A ce moment-là, Mohamed Merah est connu des services pour deux séjours en Afghanistan et au Pakistan. Joue-t-il la comédie aux hommes du renseignement ? Ces derniers n'en ont pas l'impression. "Il nous a bien roulés dans la farine", avoue aujourd'hui un responsable de la DCRI.

    Depuis décembre 2010, Mohamed Merah est l'objet d'une attention particulière. Plus de 1200 heures de surveillance opérationnelle ont été exécutées. Des filatures, des enregistrements vidéo; les hommes du renseignement s'intéressent à lui et aux personnes qu'il fréquente. Il est inscrit sur le fichier des personnes recherchées, ce qui signifie que le moindre de ses déplacements doit être signalé aux policiers. Les policiers l'ont alors perdu de vue, jusqu'à ce qu'il prenne contact avec eux, depuis le Pakistan. A son retour début novembre 2011, il les appelle de nouveau. Cette fois, il est hospitalisé, mais assure qu'il répondra à la convocation dès sa sortie. Ce qu'il fait.

    IL NE FRÉQUENTE PAS LES MILIEUX ISLAMISTES DE TOULOUSE

    A Toulouse, Mohamed Merah ne mène pas la vie d'un militant salafiste. Contrairement à son frère Abdelkader, il ne fréquente pas les milieux islamistes qui, selon le renseignement intérieur, comptent dans la région toulousaine environ 1200 sympathisants pour 200 militants actifs. Le seul téléphone dont Mohamed se sert est au nom de sa mère. Celle-ci n'étant pas visée par la surveillance, la loi interdit aux policiers de la placer sur écoute administrative. Par ailleurs, Mohamed utilise peu les téléphones, de même qu'il ne navigue pas sur les sites islamistes.

    Dans les trois mois qui précèdent les tueries, Mohamed Merah a fait l'objet de trois contrôles de police pour des rodéos dans la cité des Izards. Des histoires de "petites frappes de cité", relève un policier du renseignement. Des incidents qui, pour la DCRI, tendraient plutôt à confirmer l'idée qu'ils se font de ce jeune: un voyou c'est certain, mais un terroriste, sûrement pas.


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