• CHARLIE HEBDO

    Charlie Hebdo : Messieurs de l’OCI, il n’y a pas de mauvais usage de la liberté d’expression !

    Charlie Hebdo bio Mahomet

    Cela fait des dizaines d’années, des centaines de numéros que Charlie Hebdo fait ses choux-gras sur le dos des cathos et de l’Eglise, pédophilie, curés, Vatican, Jean-Paul II, dieu, tout y est passé jusqu’à l’indigestion, jusqu’à l’usure la plus aboutie du sujet. La moquerie et le cynisme était d’autant plus facile que les Français ont un sens de l’humour, un sens de la liberté d’expression et une ouverture d’esprit suffisamment vaste pour que cela ne les choque pas au point d’aller faire péter des bombes dans les locaux du satirique journal.

    Mais le Nouvel Ordre Mondial aidant (si cher à Sarkozy mais pas seulement, l’autre mollusque prend bien la relève), la population française se modifie et sa culture également, si toutefois on peut encore parler de culture. Une religion jusqu’alors inconnue des Français est en train de s’installer, de prendre la place, de dicter ses lois, de balayer nos lois et nos droits. Charia oblige.

    Peu à peu, nous perdons notre droit de rire, notre droit de parler, notre droit de critiquer et même notre droit de penser. Nos droits les plus fondamentaux, ceux qui font partie de notre constitution, sont en train de nous être purement et simplement volés par des arriérés, des dictateurs, des inquisiteurs, et avec la complicité, pour ne pas dire l’invitation, de ceux qui nous dirigent.

    Ainsi, ces obscurs petits dictateurs de l’OCI, cette organisation maléfique et sectaire qui prétendait imposer la charia aux Droits de l’Homme, par la voix de son secrétaire Ekmeleddin Ihsanoglu, prétendent que la biographie de Mahomet parue sur le dernier numéro de Charlie Hebdo serait, je cite, « un mauvais usage de la liberté d’expression ».

    Et il paraît que cet individu serait un intellectuel ! C’est sans doute une blague, aucun intellectuel digne de ce nom n’oserait prétendre qu’il pourrait y avoir un mauvais usage de la liberté d’expression.

    « Contre nous de la tyrannie » écrivait feu Rouget de Lisle qui ne croyait pas si bien chanter.

    Le triste sire ajoute que « la publication de cette série enfreint les normes régissant la presse responsable et, par là même, constitue une sorte d’abus de droit en matière de liberté d’expression » et que « l’incitation à la haine et à l’intolérance sur la base de la religion et leur apologie à travers cette publication constitue une violation des lois et chartes internationales des droits de l’homme ».

    Le droit à la critique des religions – de TOUTES les religions – est un droit humain fondamental. En l’occurrence, comme l’a indiqué le journal, il s’agit d’une biographie de Mahomet « halal », rédigée et observée par des chroniqueurs musulmans, et non d’une apologie de la haine, contrairement à certains hadiths islamiques de la sacro-sainte idéologie du professeur et de ses frères musulmans.

    La menace sourd déjà puisqu’on nous annonce qu’une partie de la communauté musulmane « risque de ne pas l’entendre de cette oreille ». De toute façon cette partie-là est tellement abrutie par son dogme qu’entre ses oreilles il ne se passe malheureusement pas grand-chose. Et Charb ayant déjà une fatwa sur la tête (comme de plus en plus d’occidentaux d’ailleurs), on peut dire qu’il est déjà habitué à ce genre d’amabilités, mais dans ce cas, bien sûr, il ne s’agit pas d’une « incitation à la haine et à l’intolérance sur la base de la religion et leur apologie ». Du tout. D’ailleurs, le simple fait de demander à ses frères islamistes de faire preuve de retenue en dit long sur leur promptitude à laisser s’exprimer la violence qui est en eux.

    N’écoutant que son intolérance, il a exhorté les autorités compétentes en France à prendre des mesures appropriées contre Charlie.

    Mais de quoi je me mêle Ekmeleddin ? Charlie Hebdo, qu’on l’apprécie ou non, est une institution chez nous, et vous, tout petit professeur connu de votre seul organisme et de votre famille, n’avez pas à faire ingérence dans nos publications françaises.

    Vous souvenez-vous lorsque vous avez réclamé la non ingérence dans les affaires de la Syrie ? Eh bien, vous faites pareil, vous vous abstenez. Les autorités compétentes de notre pays n’ont pas à obéir aux injonctions d’un obscur représentant d’une monstrueuse, abjecte et liberticide organisation prétendant interdire la critique des religions et restreindre la liberté d’expression des peuples. Par ailleurs, venant d’un homme originaire d’un pays qui a génocidé près d’un million d’Arméniens et qui refuse toujours de le reconnaître, il me semble qu’examiner le bout de vos chaussures avant de vous indigner serait une attitude un peu plus appropriée.

    En France, monsieur, dans mon pays, dans le pays de Charlie Hebdo, dans le pays qui a inventé les Droits de l’Homme et la liberté d’expression, il y a des rues Catherine Ségurane, mais aucune de nos rues ne porte votre nom.

    Catherine Ségurane

    Caroline Alamachère


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