• a l'hopital

     

    Après les stages  de culture arabe pour la gendarmerie  nationale
       Les infirmiers suivent  une formation
     à la mosquée pour
    apprendre à “soigner les  croyants” !
     
       
    Il  fut un temps où le personnel médical devait
    apprendre à  soigner les patients. 
       Nous  entrons
    dans une ère où il doit apprendre à soigner les  croyants. 
     
       Bienvenue  dans le petit monde ubuesque du
    multiculturalisme.  
     
       
    Les  élèves infirmiers de Limeil ont des cours pour
    réussir à  concilier la pratique religieuse des patients et les
    soins.  


     
      Ils  ont  découvert les rites musulmans à la mosquée de
    Créteil.
     

    Comment  concilier le respect de la liberté du culte, inscrit noir sur  blanc
    dans l’article 8 de la charte du patient hospitalisé,  avec  une bonne gestion
    des soins  ? Une trentaine d’étudiants de  l’Institut de formation en soins
    infirmiers (Ifsi)  de  l’hôpital Emile-Roux (AP-HP), à Limeil-Brévannes,
    cherchaient  des réponses à cette question hier à la mosquée de
    Créteil.

     
      Pour  les uns, pas question d’être examiné par un
    médecin de sexe  masculin.
      
    Dans  un hôpital, il n’est pas
    rare en effet que le personnel  soignant soit confronté à des refus pour des
    raisons  religieuses.… 
     
       « Ce module
    est un  enseignement imposé. Certains de ces étudiants de deuxième  année ont
    fait entendre leurs réticences au motif qu’ils  étaient profondément athées.
    Certes, le personnel soignant  doit rester dans une position neutre,  les
    établissements de santé sont des établissements laïcs mais ces  futurs
    infirmiers auront à prendre en charge des patients qui  viennent avec leur
    histoire
    »,  explique Anna Giacomini, formatrice à l’Ifsi. Avant d’engager
    les discussions, Ibrahim, de l’UAMC, remercie les  étudiants.

     
      L’infirmier  non-musulman doit ramasser le Coran du
    patient en se servant  d’une couverture.

       Les  étudiants
    ont multiplié les questions. « Il paraît qu’un  non-musulman ne peut pas
    toucher un Coran écrit en arabe.  Comment fait-on si un patient hospitalisé le
    laisse tomber du  lit?
    » demande une étudiante.  Réponse : « Vous
    pouvez le  ramasser avec une couverture, il faut que quelque chose fasse
    barrière
    . » 
       « Si un
    patient ne  peut pas entrer en contact avec l’eau, pour des raisons  médicales,
    comment peut-il faire ses ablutions avant la prière  ?
    » interroge un autre
    étudiant.  « Ne soyez pas étonné  si vous voyez une pierre dans sa chambre,
    il peut en effet  passer cette pierre pour se purifier s’il ne peut pas utiliser
    l’eau
    », indique  l’intervenant. 
     
       Don  du sang et
    don d’organes, jeûne du ramadan et grossesse,  crémation… tout est passé en
    revue par les futures blouses  blanches. Dans ce cadre, la mosquée accueille
    également les  élèves de l’Ifsi de l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP) de Créteil.
    Des discussions sont également en cours avec l’hôpital  Paul-Brousse (AP-HP) de
    Villejuif. 
      

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