• 8 MILLIONS DECLARES

    - Point de vue -

    Le 3 juin 1956 déjà André Malraux écrivait un texte prémonitoire sur la menace islamiste. (Enregistrement détenu par l’Institut Charles de Gaulle).
    “La montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam”.
    Un demi-siècle plus tard, l’actualité confirme les craintes de l’ancien résistant, les doutes de l’ancien ministre, et les prémonitions du fervent gaulliste qu’était Malraux.


    Il disait :

    « C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. À l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam. En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’État. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis “musulmane”, je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. Dès maintenant, le sultan du Maroc est dépassé et Bourguiba ne conservera le pouvoir qu’en devenant une sorte de dictateur. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps… Actuellement, il est trop tard ! Les “misérables” ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution ».

    Ce texte, que l’actualité ne peut démentir, se passe de tout commentaire.

    Et Malraux n’est pas le seul à s’inquiéter de la montée de l’islamisme et le constat est très inquiétant car c’est au XXI° siècle, là où il devient particulièrement dangereux qu’on s’en inquiète le moins.

    6 janvier 1981, de Georges Marchais, Secrétaire fédéral du Parti Communiste Français au recteur de la mosquée de Paris (suite à la destruction au bulldozer d’un foyer d’immigrés par le maire communiste de Vitry) :

    « Je vous le déclare nettement, la vérité des faits me conduit à approuver son refus de laisser s’accroître dans sa commune le nombre déjà élevé de travailleurs immigrés. En raison de la présence en France de près de 4 millions et demi de travailleurs immigrés et des membres de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte. C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage.
    Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine.
    Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. Les immigrés se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos et cela créé des tensions et parfois des heurts et cela rend difficile leurs relations avec les Français.
    Quand la concentration devient très importante la crise du logement s’aggrave, les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles d’immigrés plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes. »

    Ainsi donc, l’immigration officielle et clandestine qu’il fallait stopper en 1981, le chômage créé par cette immigration, les HLM faisant défaut aux familles françaises, les charges d’aide sociale insupportable pour les communes, tous ces sujets qui posaient de graves problèmes en 1981, alors qu’il n’y avait que 4 millions et demi d’immigrés, n’en posent plus en 2012 alors que nous dépassons les 8 millions d’immigrés ? Bizarre, non !!

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